
L’ARABIE CENTRALE.
miUes s h ^ - - ,
pouvait embrasser u n va le^ait vers p orient d’une matois
observé que ^ campag ^ une courbe courte et innière
sensible, ta n d is ^ ^ pics les plus élevés du
clmée terminait 1 p orient d’Hayel et presque
f i i o n s du Toweyk ; or on sait que I w m g m
tionnée à l’é l . q u e je ne
Des voyageu ,p l’esnère le plan dont j’ai
E j J moi-méme,
esquisse les P"nclî H h a s lrdé sur ce terrain difü- mMÊBËOEm™s érades i“ii,uellesi de B cile, qui n e s t pas animent à la vue assez de
voyages M l l B B “ p p ro rto a tiv em en t les hauteurs, les H « WMH f rs d— é r H H ■ ■ ,« e la science mo-
Péninsule. BBI hpnrps n a r io u r , à raison
d eW c in q m illBe s a^l hÊe u S q^[ Ê^ c r a inBa r e deBs B é dmo u in s ; ckeu x
meaux- Nous n avion p étaient soumis à l ’autorité
que nous rencontrionsi>— ^ “ ^ o i . Yers la ün
de Télal et subissaien dirigea en personne une expéde
1862, le roi d u d i r i g e a e ^ p ^ ^ ^ ^
dition contre les maraude dans la vallée de
i W i et m ifa in s i son te rrito ire 1
l’abri de ^ e ^ e ^ e® lu n e , sa lumière éclairait nos
C’était 1 époque g nous cheminionS) tantôt réunis,
premières heures d à traVers d’abondants pâtutautôt
E S j M i a É B M jusqu’au moment où le so-
rages ou d e s v aU e s » ^ ^ ^ chaleur nous JB p r e n d r e q u e lq u e s iu s tu n ts d e r e p o s . P e n d a n t le H
lesKasimites riaient et causaient, les marchands s’entretenaient
de leurs affaires, les deux prétendus Mecquains se querellaient,
les Bédouins, que leur humeur sauvage porte à rechercher la
solitude, se tenaient ordinairement à quelque distance de la
caravane ; le nègre courait après ses chevaux qui s’échappaient
pour paître et bondir dans la plaine, et les femmes, enveloppées
de la tête aux pieds dans leur ample manteau bleu, avaient plutôt
l’apparence de ballots de marchandises que de créatures humaines.
Elles ne parlaient à personne et nul ne s’occupait
d’elles.
Nous préparions chaque matin le café ; comme le bois ne nous
manquait pas, cette opération ne demandait ni beaucoup de
temps, ni beaucoup de peine; nous n’avions du reste à nous
occuper d’aucun autre apprêt culinaire, puisque nous faisions
halte chaque soir dans un village, où nous étions toujours sûrs
de recevoir une bienveillante hospitalité.
Un immense horizon s’ouvrait devant nous, mais ni montagnes,
ni lacs, ni rivières ne venaient rompre la monotonie du
paysage. A peine distinguions-nous à l’est, confondus dans
l ’azur du ciel, les pics bleuâtres du Djebel-Toweyk, dont nous
nous approchions lentement. Au nord, à l’ouest, et au sud, rien
ne variait l’uniformité de la plaine. Le spectacle cependant
n’était pas dépourvu de charme et de vie, la brise rafraîchissait
l’air, un soleil radieux éclairait la campagne, les oiseaux gazouillaient
dans les buissons, les lézards et les gerboises poussaient
de petits cris joyeux, une bande de perdrix s’envolait à noire
approche ou bien une longue file de gazelles s’enfuyaient devant
nous, se retournaient un moment pour nous regarder, puis
repartaient en bondissant. Nos chameaux étaient alertes et tous
fios compagnons en excellente humeur.
Le lendemain de notre départ de Feyd, nous fîmes halte à
Kéfa, grand village situé au milieu d’une dépression sablonneuse
du sol, et assez bien approvisionné d’eau. Gomme beaucoup
d’autres bourgades du Kasim, Kéfa prospère et s’agrandit
sous l’administration de Télal. Les habitants creusaient un nouveau
puits et avaient rencontré l’eau à une profondeur de douze
pieds environ. Les pierres, de formation calcaire, ne ressemblent
en rien aux roches noires et au granit rougeâtre du Djebel-
Shomer. Je ne me rappelle pas avoir vu ici aucun de ces restes
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