
mimique du sens des arts; fig. 12, mimique de la poésie; fig. i 3, mimique de l es-
prit caustique ; fig. 14 et 15, mimique de la me'ditation ; fig. 16 , mimique de la
bienveillance ; fig. 17 , mimique de la dévotion ; fig. 18, mimique de la persévérance;
fig. 19, mimique de l’abattement par le chagrin; fig. 20, mimique
de l’imbicillité; fig. 2 1 , mimique de l’attention ; fig. 22 , mimique de l’extase ;
fig. a5, coilFure d’une dame de Kacundy ; fig. 24, coifure d’une dame des Maures
deKrarsas , t. IV, p. 292, etc.
PI. XCVI1I XCIX et G, représentent le siège et la forme des organes. Mais il
n’est pas possible de les faire dessiner d’une manière satisfaisante sur un petit
nombre de planches. Pour avoir une idée exacte du siège et de la forme des
organes, il faut une collection de plusieurs crânes ou bustes, il en est de meme
pour les dessins
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R EM A R Q U E
SUR LA SIGNIFICATION DE LA FORME DU CERVEAU ET DU CRANE DES ANIMAUX.
M. le chevalier Cuvier, dans son Règne animal, p. 54 , dit : « L’instinct n’a
aucune marque visible dans la conformation de l’animal ; mais l’intelligence,
autant qu’on a pu l’observer, est dans une proportion constante avec la grandeur
relative du cerveau, et surtout de ses hémisphères. >>
J’ai réfuté la seconde partie de cette assertion, tome I I , en discutant les moyens
que les naturalistes ont employés jusqu’à présent pour mesurer l’intelligence de
l’homme et des animaux. Ainsi j’ai, seulement encore quelques mots à dire sur
la première partie, c’est-à-dire, sur l’existence ou la non-existence des marques
extérieures de l’instinct.
S’il n’existoit pas des marques extérieures de l’instinct, et si en général les idées
de M. le chevalier Cuvier , sur les fonctions du cerveau étoient vraies, toute ma
physiologie du cerveau seroit nécessairement une chimère, puisque je démontre
les instincts et les penclians de l’homme par les mêmes moyens, par lesquels je démontre
les instincts et les penclians, et même les facultés intellectuelles des animaux.
Ceux qui ont suivi les démonstrations dans mes cours, et ceux qui ont lu cet ouvrage
avec attention, seront sans doute étonnés d’un pareil avis d’un homme justement
célèbre. Je me renfermerai^ pour ce moment, dans deux réflexions.
M. le chevalier Cuvier doit être d’accord avec moi, que le penchant à la propagation,
l’amour delà progéniture, le penchant à construire, à faire des provisions,
à chanter, à égorger d’autres animaux, etc., etc., appartiennent à l’instinct, ou
pour nous exprimer d’une manière plus conforme à la nature des choses , sont de
véritables instincts des animaux. Or, de tous ces instincts, j’ai découvert les marques
visibles sur leurs têtes, et j’ai démontré l’existence de ces marques par un très-
grand nombre de faits, que personne ne pourra plus nier et que tout observateur
loyal trouvera toujours confirmés. Qu’on se dépouille de mauvaises philosophies ;
qu’on fasse une collection de crânes ; qu’on compare leurs formes avec les qualités