
3°. Que lorsque dans l’imbécillité incomplète et dans la detnence incomplète,
la fonction de cet organe est seule en activité, cet organe
a acquis seul un certain degre de développement;
4». Et que cet organe reste seul en arrière dans son développement,
dans les cas où son activité est seule plus foible que celle des autres
qualités et facultés ;
5». Que dans les maladies mentales la force primitive en question
peut être lésée seule ou seule subsister intacte, c’est-à-dire que son organe
peut être isolément lésé ou se trouver isolement intact ;
6°. Que la fonction fondamentale et son organe existent dans certaines
espèces d’animaux et manquent dans d’autres;
n°. Que souvent les mêmes forces fondamentales se trouvent exister
àdes degrés différens dans les deux sexes, et que dans ce casî’organe de
la qualité ou de la faculté a un degré de développement différent dans
les deux sexes. ___
Ces modalités ne peuvent certainement s’expliquer, ni à la id e dune
force fondamentale unique, ni de trois, ni de cinq, ni de six ; et toute
hypothèse qui ne rend pas raison des phénomènes journaliers que nous
offrent l ’é t a t de santé et l ’état de maladie, est nécessairement fausse.
Or, comme ce sont précisément ces modalités qui constituent le
caractère d’une force fondamentale, et comme elles se trouvent ou en
totalité ou en partie dans toutes les qualités morales et dans toutes
les facultés intellectuelles dont j’ai traité , je dois nécessairement les
admettre comme autant de forces fondamentales.'
Tout ce qui pourroit sembler, ici, incomplet au lecteur, sera
complété plus bas, quand je traiterai de la philosophie de l’homme.
SECTION III.
C o n f i r m a t i o n d e l à v é r i t é d e l ’o r g a n o l o g i e e t c o n s é q u e n c e s q u i
DÉCOULENT DE CETTE DOCTRINE.
Accord entre la forme de tête dominante et le caractère
moral et intellectuel des nations.
L e s savans qui jusqu’ici ont fait une collection de crânes de différentes
nations, cherchèrent des signes caractéristiques, non seulement dans
la boîte osseuse qui renferme la masse cérébrale, mais encore dans
d’autres os du crâne. Ils s’appliquoient bien plutôt à trouver des marques
auxquelles on pût distinguer une tête de Nègre, une tête de
Caraïbe, d’iroquois, de Tonguse ou Samoïède , de Chinois, d’Arabe
de Lapon, de Kalmouk, etc., qu’à découvrir les causes matérielles'
ou organiques des caractères par lesquels ces nations se distinguent.
L on voit par tout ce que j ai dit dans les sections précédentes , que
pour trouver les signes extérieurs de la différence de ces caractères
il n’est besoin d’étudier que la boîte osseuse du cerveau.
En traitant de chaque qualité et de chaque faculté individuelle,
j ai indique, presque pour toutes, l’influence qu’exerce sur elle le climat.
Je puis donc me contenter maintenant de présenter quelques
idées générales.
Il est constant que les diverses qualités et facultés affectionnent
d’une manière particulière certaines contrées, et qu’il y a une prédilection
marquée aussi bien pour certaines races d’hommes que pour