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T A B L E I L
D e s h a u t e u r s p a r r a p p o r t a u n i v e a u d e l a M e r , d e s e n d r o i t s
d e S i b é r i e o ù l ’o n a o b j è r v é l e s p l u s g r a n d s f r o i d s ( i ),
N o m s
d e s
L I E U X .
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L a t i tu des.
D iftan -
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iè r e s à
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o u ch u res.
H a u te u r s a u
delTus du n iv .
d e l ’O p é an à
B r e ft , d é te r - |
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p ente m o y . de
l a L o ir e .
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H a u teu r s a u
delTus du n iv .
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B r e f t , dé te rminé
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d e l ’O c
é an à
Bre ft.
d ni lieues de toifes de toifes de 1 toifes de
1000 toif. France. France. France.
A f t r a c a n . . * . 6 8 1 a . 4 6 M * o b f e r v é e .
S o l i k a m s k a ï a 7 4 ¿ 4 * 5 9 3 5 - o b f e r v é e . 1 8 7 .
.E k a t e r in b o u r g . 7 8 4 0 . 5 ^ 4 4 ,* o b f e r y é e . 2 2 0 .,
T o b o l s k . . . 8 5 5 7 - 58 i a . o b f e r v é e . 6 9 .
T o m s k • • • 1 0 a 3 8 . 5 7 3 - JO O . 4 2 6 . 1 3 2 . * 7 9 ?
I r t y s z - L a c - S a i z a n ( a ) 1 0 3 3 0 . 4 7 5 4 - 7 6 0 . 6 1 6 , a o i . 4 1 3 .
M a n g a f e a . .* 1 0 7 0 . 6 5 3 6 . a 0 0 . 1 5 4 . 5 3 - 1 0 3 .
I e n i i f e i k . . . 1 1 0 4 0 . 5 8 a 7 . 4 4 0 . 3 8 0 . “ 5 - ¿ 4 7 :
I r k u t s k . . . i a a 3 8 . 5 a 1 8 .' fjQÇ). 7 7 5 - 2 3 <L * 5 9 5 -
K i r i n g a . , . i a j 5 4 . 5 7 3 ° * 7 5 0 ; 6 1 8 . 1.977 4 0 7 .
N e r c z i n s k . . 1 3 3 4 8 . 5 1 4 8 * 6 6 0 . 5 4 9 * 1 7 a .
, 5 4 9 *
dans les r
montagnes. f e
A r g u n s k o i . ; 1 3 * 4 a . 5° 5 3 ; ¿ 1 7 - 5 3 1 * l 6 6 .
5 3 1 *
• O l e k m i n s k o i 1 3 7 0 . 6 0 a o . 6 4 0 . 5 3 3 * 1 6 7 . 3 I ° *
- l a k u t s k . . . 1 4 5 5 a . 6 a . 0 4 0 0 . 3 4 9 * I O 5 . ¿ ¿ 7 *
(?) On trouye ce? Obfervations dans la Table I , page 94.
(a) Le LacSaizan, où l’Irtysz prend.fa fource, eft éloigné de fept cents foixante lieues
jpnviron du Golfe Oblkaïa, en fuivant cette Riviere : or en fuppofant la pente de cette
Riviere égale à celle de la Loire, déterminée de quatre pieds fept pouces huit lignes par
Heue de deux mille toifes, le niveau du Lac Sajzan fera de fix cents yingt-fix toifes au
Les
Les ïéfultats rapportés dans cette Table conftatent robfervation
que tous les Voyageurs ont faite , que le terrein seleve- continuellement
à mefure qu’on s’avance de Tobolsk vers l’Orient. Cette
V ille , fituée par la latitude de cinquante-huit degrés, paroît l’endroit
le plus bas de tous ceux de la Sibérie, fitués fous le même parallèle
: auffi toutes les Rivieres dont les fources font à l’Oueft & à
l’Eft de l’Irtysz, ont-elles leur embouchure dans cette Riviere. Il fuffit
de jettèr un coup d’oeuil fur la Carte pour s’en affiner. Les endroits
lîtués dans les environs du par-allele de Tobolsk, & rapportés* dans
la Table II , font Solikamskaïa Tomsk, Ieniifeik , Kiringa &
Olekminskoi. Tous ces endroits font au nombre de ceux ou l’on a
obfervé les plus grands froids de Sibérie. Ilaété obfervé dans l’année
173 S ( i l , de trente degrés à Tobolsk , pendant qu’on l’obfervoit à
Tomsk de cinquante-trois degrés & demi , & à Ieniflèik de foixantedeifus
du niveau de la Mer. J’ai déduit de mes Observations la pente de l’Irtysz à Tobolsk
qu’on pourrait fuppofer pour la. pente moyenne , d’un pied fept pouces par lieue de deux
mille toifes, & alors le Lac Saizan ne ferait que de deux cents une toifes au delTus du
niveau de la Mer. Cette hauteur doit être cependant plus grande , à caufé que la pente
de cetra Riviere doit augmenter à mefure qu’on s’approche de fa fource ; & je crois qu’eiji
prenant un milieu entre ces deux réfuitats , on approcherait beaucoup de la vérité. Ce-
refultat moyen donne la hauteur duJLac Saizan, de quatre cents treize toifes au deflus du
niveau de la Mer Glaciale. *
J’ai déterminé de la même maniéré les hauteurs des autres endroits , rapportées
dans la Table II, excepte celles des quatre premières pofitions. Elles ont été déterminées
par des Obferyatipns rapportées à l’Article du Nivellement de la Ruffie. Les hauteurs
de Nerczinsk & d Argunskoi, font déterminées par la feule pente de la Riviere de
la Loire ; parce que je fuppofe que le Fleuve Autour a une pente très rapide, fon cours
étant eu entier parmi les montagnes j au-lieu.que les autres Fleuves de Sibérie ayant leur
cours dans la plaine immenfe qui s’étend depuis cette chaîne jufqua la Mer Glaciale, leurs
pentes doivent être be|jicoup moins rapides. Au-refte oij ne doit pas s’attendre, ainiî que je
1 ai déjà dit, à des réfuitats bien précis : mais ils fournilfent un terme de comparaifon approchant
de la.véritable pofition de ces endroits} au-lieu que les. Voyageurs ont tous avancé
que la Sibérie étoit très élevée , fans nous donner la moindre idée de la hauteur de ce ter-
Xêiii ; & ceux qui 1 ont fait, comme LaurentLange, font tombés dans des erreurs énormes.
(>) Voyez la Table I«c, page *>4.
Tome /. O
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