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 N ag irnsuna 
 UDOIÆS D ES   CAI/MUCZS  ZXILf GOMES  . 
 A  M  i d - a  B A  ,( i ).  Cette Divinité efl: du fécond  ordre ; elle eit  
 reconnue  pour la Déefle des  Fleurs  ;  elle les  change  en  hommes  
 par  fa  feulé' volonté.  Les hommes  quon  voit fur  les  côtés’ avec  
 des éfpeces de trophées,  font du nombre de ceux à  qui  elle, a donné  
 la vie. 
 •figure  dont  les  bras  8e  les  jambes  font femblables  à ceux d’un homme, &  la tête, à celle'  
 d un animal.  H a iept autres Divinités autour de lui : les unes ont quelque rapport à celle'.  
 dont on a parle dans la deicription de Herlickhan , 8c on aura  occafîon de  parler des. autres  
 par lafuite.  D’ailleurs la façon  dont  elles  font gravées fuifit pour lès expliquer,  8ç  
 me  difpeiïfe d’entrer dans un plus grand détail  à ce fujet. 
 \ (i)  A mtd-a b a   (  N<*.  X IX .) 
 Ce Tableau eft iémblable  â  ceux  dont  j’ai donné la defcription.  Amid-aba  efl:  au  milieu  
 environnée d’une  gloire : elle efl: aflife les jambes croifées j elle  tient- entre fes mains1  
 un  v a fe d ’oii  coule une liqueur dans  la  bouche  d’une figure  placée; an-deflous  d’ellèi  
 Cette Divinité a.  tous les  traits des -Calmoucks 8c  des: Chinois.  Il  paroîc  que  c’eft  un.®  
 femme qui a été déifiée : fa .carnation & fes  pendants font d’un rouge  très foncé.  (  Cett.e  
 couleur efl: exprimée dans la Gravure par des traits parallèles pointillés.) Le vafe & le bonnet  
 qui forment fa coëfFüre , font d’un  vert très foncé ; les  draperies  d’un  fouci foncé  8c  
 jonquille, aVec des ornements en or :  la doublure efl: d’un  bleu clair,  où  l’on  voit  auflî  
 des ornements en or. ( Le blanc exprime b  jonquille  dans.l’éftàmpe jles  traits parallelesV  
 8c  éloignés, le fouci j  ceux  qui  font  ferrés >  le bleu j  8c  tout  ce  qui  eft:  pointillé ,  les;  
 ornements en or ). 
 Les cinq Divinités placéfes dans le  haut 8c 1e bas du Tableau, font  auflî des femmes r  
 celle qui  eft à  fa droite  dans  le haut éft toute nue,  excepté les cuifles  qui font couvertes  
 d’une draperie. Un voile verdâtre voltige autour  du  refte de fon corps  , où l’on  voit'  
 beaucoup d’ornements  femblables  à  nos colliers de  perles.  Elle  a  les mains jointes 3  8c  
 tient  une  branche  terminée  par  des- fleurs.  Sa  coëffure  a  beaucoup  de  rapport ’à  une-'  
 mitre  d’Evêque. Elle a fur le devant une croix en or. Tout ce qui eft blanc indique les ornements  
 en or. 
 La figure placée  au haut de la gauche d? Amid-aba, paroît être cette même Déeflè , avec'  
 cette différencej que fa carnation eft expriméepar une couleur verte j elle tient d’une main  
 une  efpece de relique  en or, dont b  pied eft un vafe femblable à celui d’Amid-aba. L’habillement  
 éft d’ailleurs 1e même à tous égards. 
 La troifieme Divinité différé à peine de la première. Sar carnation eft exprimée par une-  
 couleur  bleue foncée , 8c les ornements par du rouge. 
 La quatrième figure placée au bas, à droite d’Amid-aba, eft auflî prefque nue.  Elle eft:  
 coeffée en cheveux d’un noir trèsfoncé.  Une partie retombe  fur fes- épaules,  8c  l’on  voie