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 qu'il leur foit fait aucun trouble ou empêchement.  Youlons  que la  Copie des Préfentes,  qui  fera impnm  e  
 tout au  long au commencement ou à  la  fin defdits Ouvrages,  foit tenue pour  duement  lignifiée, St qu aux  
 copies collationnées par l'un  de nos amés.  féaux Coufeillers  8c  Secrétaires,   foi  foit ajoutée comme i l  O -  
 riginal.  Commandons au premier notre HuiEer ou Sergent fur ce requis.  de faire pour l'exécution d icelle. ,   
 tous  aétes  requis 8c néceffaircs,   fans demander autre permiffion, ,5c nonobftant Clameur.de Haro,  Ctia  
 Normande I  8c  lettres à  ce contraires  t  C a r   tel eft notre  plaifir.  Donné  à Paris  le dix-neuvteme  , ont du  
 mois de Février,   l'an de grâce mil  fept  cent  cinquante,   8C  de notre Regne le trente-cmquiemc.  Par le ROI  
 en Ton Confcil.  MOL. 
 '  Regiftré fur le Regifire X I I   de la  Chambre  Royale &  Syndicale  des Libraires & Imprimeurs  de Paris ;  
 'JV°. 430,  Fol,  3 09,  conformément au Règlement  de  1715, qui fait  defenfest  art.  4 ,   à  toutes ptrfonpesy  
 de  quelque  qualité  6*  condition  qu’elles ¡oient,   autres  que  les  Libraires & Imprimeurs,   'de  vendroy  
 biter &   faire afficher aucuns Livres  pour  les'yendre, foit  qu’ ils  s’ en difent  les A u teu r so u   autrement $  
 à la  charge  de fournir À  la fufdite  Chambre  huit Exemplaires de chacun,   preferitspar tart.  108 du me«*  
 Règlement.  A  Paris le  ç Juin 17 jo ,  .  , 
 *  I   Signé,  L E   G R  A S 2  Syndiç^ 
 R E L A T IO N 
 VOYAGE  FAIT  EN  SIBERIE* 
 P O U R  LE  P A S S A G E  D E   V É N U S  SU R   LE  SO L E IL , 
 M u n i   des  ordres du R  O I   &  des recommandations de  l’Académie  
 ,  pour  aller  obferver  à  Tobolsk  le  paffage de Vénus  fur  le  
 Soleil,  je  eomptois m’embarquer en Hollande,  afin d’éviter l'embarras  
 de traniporter par terre jufqu’à Saint-Pétersbourg un appareil  
 confiderable  d inftruments  :  mais  le  dernier  des  vaiffeaux qui  dévoient  
 faire  ce trajet,  étoitdéja en mer.  Je me vis donc  obligé de  
 faire la route par  terre ;  ce qui exigea  de  nouveaux  arrangements ,  
 très différents  de  ceux  fur  lefquels  j’avois  compté.  M.  Durieul,  
 Çolonel au  ferviçe  du Roi de Pologne, devoir partir pour Varfo,  
 Tome I.  -  '  a