mer agitée. On distingue aussi VÆa vers Laspi
et VAïa-Bouroun du monastère de St-George.
Le n° 18 (n° 8, plan général), situé à l’écart,
avait un donjon voûté, et par ses constructions
indique une campagne importante ; les nombreux
enclos qui l’entourent me font croire
qu’elle nourrissait des troupeaux considérables
de chèvres et de moutons. C’est une des ruines
les mieux conservées de la Chersonèse.
Le n° 2, plan général et plan spécial, s’élevait
sur la hauteur en face des sources actuelles
de la ville de Sévastopol ; l’ensemble considérable
des ruines comprend trois campagnes avec
donjons, groupées ensemble, mais ayant chacune
leur entrée, leur cour et leur escalier séparés.
Les murs qui séparent les cours des n° 1
et 3 du passage commun, sont des plus massifs
de la Chersonèse ; l’un d’eux a 6 pieds d’épaisseur.
Il paraît que le feu a été le principal agent
de destruction de ces édifices ; les pierres en
portent la marque.
Le n° 12 ( 13 du plan général ) servira à faire
comprendre la disposition des campagnes par
rapport aux carrés et aux chemins de la Chersonèse.
La campagne a plusieurs cours , l’une
pour les granges et les écuries, l’autre pour la
cave et le pressoir.
Le n° 14 (3 du plan général), ruine assez bien
conservée, la dernière sur le chemin de Palakium,
est si près de la route, que l’on entre
immédiatement dans la cour, et que la galerie et
l’escalier débordent pour ainsi dire sur le grand
chemin. La campagne a aussi deux cours avec
un vaste ensemble de jardins, de vergers et de vignobles
en terrasses. Le tholos qui donne sur la
campagne, est exactement conforme à la description
que j ’en ai faite d’après Homère et Bitaubé:
Le n° 3 (6 du plan général), l’édifice le plus
rapproché du temple d’Iphigénie, a un donjon
et un passage souterrain des mieux conservés,
dont les pierres de taille ont 5 pieds de long,
3 pieds de large et 3 de haut. Leur grosseur les
a sauvées de la destruction qu’entraîne la construction
des khouters voisins.
Le n° 1 , dans les deux plans, avoisine les
sources de Cherson, aujourd’hui Khouter-Ou-
chakof. Tout est massif dans cet édifice dont le
donjon est l’un des plus considérables de la
Chersonèse. Les deux autres campagnes qui entourent
les sources, étaient pour le moins aussi
importantes que celle-ci.
Le n° i 5 (10 du plan général), sur le chemin
direct qui mène aux sources de Cherson, a cela
de particulier, que son vaste donjon est divisé
intérieurement en plusieurs pièces. L’entrée et
l’escalier donnent sur le chemin public, et le
f tholos est dans l’intérieur de la cour du rural,
comme cela doit être.