dans la vallée; elles bordaient le chemin qui,
passant à droite des grandes carrières, se dirigeait
^ les nos 15 , 9, 4 , 5 et 6 , sur le temple
d Iphigénie et le monastère de Saint-George.
D’autres se concentrèrent autour des deux belles
sources d’eau vive. Toutes étaient placées sur
la hauteur, plutôt qu’au fond des ravins, et, d’un
bon nombre, la vue était ravissante sur la Chersonèse
, sur les montagnes et même jusqu’à la
mer et sur les baies.
Douze plans de ces campagnes, réunis dans
la planche 21, Ire série, offrent chacun des particularités
qu’il est nécessaire de noter (1).
Le. n 17 (n° 9, plan général), sur le chemin
du temple d’Iphigénie, présente tous les
âtiments, donjon, tholos, groupés ensemble,
sans cour.
Le n° 6 (n° 4, plan général) , placé sur un
tertre à droite du même chemin \ est une construction
plus riche que les autres, en ce que presque
tous les bâtiments sont en pierres de taille ;
c’est l’un de ceux dont l'ensemble est le mieux
conservé.
( 1 ) Par un oubli de ma part, il se trouve que les n°s du
plan s p é c ia le correspondent pas avec ceux du plan général,
j ’ai réparé dans l’explication cette malheureuse erreur.
Dans les plans spéciaux, ce qui est noir indique des murs
en moellons ; ce qui est légèrement ombré marque les murs
en pierres de taille.
Le n» 8 (n° i 4i plan général), au centre de
la Chersonèse , a des caves creusées dans le sol,
qui communiquent par un couloir souterrain,
tandis que l’étage du donjon est en communication
avec une terrasse élevée qui les domine.
Le n° 13, plan général, offre quelque chose
d’analogue.
Le n° 11 (n° 11 aussi du plan général), est
composé de deux campagnes qui n’oilt chacune
que leur donjon, leur escalier et leur cour, et
que sépare le chemin public de Cherson à Mancopia
( Mangoup).
Le n° A , placé tout au bord de la Chersonèse,
près des cryptes qui regardent la vallée de Ba—
laklava, a l’air d’une fortification placée sur
une butte gazonnée. On montait par des degrés
pour arriver à une cour en terrasse, fermée par
des galeries. Au fond se trouvait la porte inférieure
du donjon qui servait de cave. La vue
magnifique depuis l’étage , s’étendait sur la corniche
escarpée de grès vert, qui se termine par
YAïthodor, et par-dessus laquelle on voit le palais
de Mangoup et le mur de son château.
L’oeil se promène dans la vallée accidentée de
Tchorgouna, sur Ouzenbache, sur toutes les
cimes rocheuses de Kamara et d’Ouzenbache,
sur la baie de Balaklava et sa jolie et large
vallée crayeuse ; sur ses ruines qui se dessinent
en trois pointes isolées sur le bleu foncé d’une