liers, un disque Nombre jaune, de la grandeur
d’une pièce de cinq francs (fig. i 3), de grosses
perles en jayet (fig. 3).
Chaque mort avait sur la poitrine pour talisman
un scarabée sacré égyptien (fig. 10), ou un
petit lion couché (fig. 11), ou une autre emblème
que je prends pour un Priape (fig. g). Les
scarabées sont parfaitement semblables à ceux
d’Egypte, et portent sur le revers un serpent
replié dans la position du Knouphis ou bon démon
que l’on voit sur le front des divinités
égyptiennes. Ces objets sont en pâte de verre
égyptienne; ils sont percés pour être portés
sur un fil de métal, avec des chaînettes de petites
perles en verre de formes charmantes
(fig. 1 et 2) ; d’autres sont en jayet travaillé en
cylindre ou en perles (fig. 3). On avait poli et
arrondi des morceaux N ambre jaune (fig. 14),
de calcédoine (fig. 4 a)i Nagathe (fig. 4 b,b,b).
Je trouvai aussi de vraies perles (fig. 4 e)- Des
morceaux de verre aigue-marine de forme bizarre,
étaient simplement percés pour y passer
un fil (i).
( i ) M. Jomard, auquel j ’ai montré ces colliei;s pour
avoir son avis, m’a dit qu’on trouvait très-habituellement
en Egypte, dans les tombeaux, des colliers composés de
la même manière; que les objets que j ’avais trouvés en
Grimée n’étaient point égyptiens, mais avaient été faits à
l’imitation du style égyptien, peut-être par des artistes
Aux bras et aux jambes, ils portaient des
bracelets en cuivre très-légèrement travaillés,
avec quelques ornements sur les branches de
jonction. (Fig. 17,18 et 19 pour les bracelets, et
fig, 20 à 24 pour les branches. ) Les figures 25 ,
26, 27 et 3i , en cuivre, ainsi que des morceaux
triangulaires , sont restés énigmatiques pour
moi.
A côté des corps, je trouvai encore un glaive
en fer (gladius), un couteau pointu en fer, dont
le irfanche était d’os (fig. 32), et quelques flèches
en fe r , dont l’une . était restée plantée dans le
tibia de l’un des guerriers (fig. 33). Une clef en
cuivre de forme grecque (fig, 29) , une fibula
romaine, aussi en cuivre (fig. 3o), et une aiguille
(fig. 28), se trouvaient dispersées dans le tombeau.
Le seul objet en poterie que j ’aie rencontré est
un grossier kados scythe très-épais, haut de
7 ¿-pouces : il ne ressemble en rien aux élégants
vases étrusques de Panlicapée (1).
A peu près à 2 ou 3 pieds au-dessus de ces
quatre ou cinq corps, était enseveli celui d’une
étrangers et avec des matières différentes de celles que les
Egyptiens avaient employées. Quelques-unes des formes
étaient étrangères à l’Egypte.
(1) Atlas, IVe série, archéologie,pl. 8, fig. 7, et tome V,
p. i 57 .
VI. 25