qu’au ruisseau de Kourlsi, ou elle s’arrête sur
la limite escarpée du néocomiem J’ai d’abord
pris ceci pour une série de tumulus ; mais il paraît
qüë Ce sont les fondements d’une muraille
avec des tours, destinée à fermer l’entrée de la
Golhiè de ce côté-ci : ce serait donc vraisemblablement
l’un des murs de l’empereur Justi-
niën (i).
Kermentchik près de Simféropol. — Tumulus. — Fort
de Saraïli-kiat.
Enfin j ’arrive à ma dernière station en Crimée,
par laquelle jê vais clore ma longue narration
: je vais quitter mon lecteur sur les ruinés
de la résidence de Skilouros, roi des Tauro-
Scythes, et j’aurai complété ainsi autant que
possible la description essentielle des anciens
monuments de la Crimée.
La cluse de Simféropol a vu disparaître pres-
quen entier, comme roche d’encaissement, Te
grès vert et la marne grise qui les sépare du
calcaire à nummulites, les étages inférieurs de la
craie s’effacent, et à peine s’ils forment de légers
talus gàzounés sur lesquels s’élève alors la mu-
( i) Yoyez sa place marquée sur le plan des environs
de Simféropol, Ve série, pl. 19. P. de Koeppen, Sbornik,
p. 323..
raille nummulitique, qui forme les battants de
la cluse. L’un de ces battants, je l’ai décrit ; c’est
celui qui est séparé par une faille du nouveau
Simféropol (1).
Ce lambeau de rocher ressemble au prômon-
montoire de Tchoufoutkalé, excepté qu’il est de
beaucoup moins élevé. La pointe du promontoire
se dirige au N. A 35o toises environ de
cette pointe, se trouve l’unique fortification,
consistant en une muraille flanquée de 6 tours,
qui s’étend d’un précipice à l’autre et ferme la
tête du promontoire qui a 25o toises de large (2}^
La muraille n’avait qu’une porte percée au milieu,
entre deux tours. Le reste du promontoire
était sans défense 5 le rocher à pic rendait un
mur inutile.
Plusieurs monceaux de décombres qui s’élèvent
ça èt la dans l’enceinte du fort, ont excité
1 attention des constructeurs dç majsons à Sim—
féropol, entre autres celle du sultan A. J. Krim-
Ghéreï qui, vers la fin d’avril 1827, y fit enlever
de nombreux matériaux pour la sienne. En
fouillant, on trouva alors plusieurs marbres très-
intéressants qui ont été transportés atf musée
d Odessa, ou je les ai vus et étudiés. •*
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I (1) Tome V* p. 389.
"(a-) Adas, P’ séiüe , géogr.^pl. <ii7, é tv e sérié; géoL,
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