* extrême ; sur la plage des orangers, le sable eiï
•A. N X » ' ( ; m '■ ' - f J y
' est tellement fourni, qu’il en est colore et cl un
jmiaire. jaune remarquable : une once de ce sable m’a
donné cinq dixièmes de laves compactes basaltiques,
un dixième seulement pour des parcelles
de pouzzolanes et autres laves coloriées , et
quatre dixièmes de grains chrysolitiques, qui,
jsans doute parce qu’ils sont plus légers, se présentent
toujours à la surface.
Une conyse frutescente à feuilles grasses, de
Sfa consistance et de l’odeur de celles de notre
znule cryihmoide ( 1) , un fig u ie r (a), le v a—
coi (3) croissent sur l’escarpement des oran-
gèrs. Le liseron p ie d de chèvre (4) est la seule
(i) Conysa ( retusa ) fruticosa , foliis ovato-cunei•*.
jformibus ; retusis , extimo margine crenatis Jpubescen-
tibus , floribus globosis, corynibosis:, têrminalibus
axiUarïbusque. Encyc. mét. die. n°. 3g.
. (fi) Ficus ( pyrifolia ) foliis ovalibus, infegerrimis,
glàbris, sub tus minutissime reticulatis ; fructibus glo-
bosis, subsessilibus. Encyc. mét, die. n&. i8.
c (3) Pandanus utilis. ÜST. Voy. cliap. I X , p. 3.
(4) Convolvulus ( pes capræ) foliis bilobis, pedunculis
unifloris. Lin. sp. Convolvulus ( maritimus ) foliis
basi cuneiformibus. Lam. Encyc. met. die. n°-. 44, Coh-
volvulus (maritimus)/o/m emarginato bilobis , basiinte-
gris,pedunculissubmullifloris, caule decumbente.lL&vo.«
ili. n°, ao43. Convolvulus fo liis bilobis. Flor. Zeyl. j 5r
plante de la plage; elle enfonce ses racines dans As x .
le sable, et étend ses rameaux à la surface du VenAé^
sol. Cette manière de croître, fait de ce liseron *****
une plante que l’on pourrait employer utilement
pour fixer les dunes de sable, dont nous
parlerons par la suite, et qui affligent l ’autre
coté de l’île. Les noirs, aux endroits où cette
plante , que l’on nomme patates à D u rant, se
trouve en grande quantité, se servent de ses
branches entrelacées pour pêcher comme avec
une espèce de seine.
L e polypodephymatoïde (î) quel on trouve
f i) Polypodium ( phymatodes ) frondibus simph-
cibus , pinnatifidisve, radice repente , suprà fructifia
cationibus verrucosis. N.
Polypodium (phymatodes ) frondibus slmplicibus t
trifidis, quinquelobisve , lanceolatis , suprà fructifica-
tionibus verrucosis. Mant. 3o6. Polypodium varia modo
divisum, acutum et obtusum. Burm. Zeyl. 196 , t. 86.
-Le polypode phymatoïde est tellement variable, qu’à
peine il a une forme déterminée. La figure citée de
Burman ne représente qu’une modification des frondes,,
e t , quoique bonne, elle ne donne pas une idée suffisante
de la plante. Pour la phrase du mantissa, elle
n’est pas convenable.
La fougère dont il est question, croit sur les arbres
et sur les rochers. Depuis le niveau de la mer , je 1 ai
rencontrée jusqu’à deux cents toises. Sa racine, assez.