a n x. A ffa ir e s vers un centre commun , tendent.
Bru- a f ° rmer ur|6 vaste boule dont ils sont comme
maire. leg rayons (1). Ne pourrait-on pas expliquer
par-la la véritable origine des prismes qui nous
occupent? Ils présentent, quand on les voit
former de grands plateaux, la partie inférieure
d un torrent de matières fondues, échappées de
quelques cratères ; et quand on les voit affectant
un système plus ou moins approchant
d un sphéroïde, ils offrent le culot d’un volcan
détruit, dans les cavités duquel se refroidirent
en silence celles des laves qu’il avait préparées
, et qui ne furent pas vomies dans quelque
éruption.
Quoi qu’il en soit, nous voyageons sur la
plaine des Sables ; il faut quitter nos souliers
et aller pieds nus , parce qu’autrement les
petits gravois, qui entrent par-dessus leurs
bords, incommodent à n’y pas tenir.
Ces gravois sont un assemblage de toutes
sortes de débris, ou une lave ferrugineuse ,
un verre de volcan noir et quelques grains de
pouzzolane rouge dominent ; ces débris forment
une couche plus ou moins épaisse ;
(i) Voyez à ce sujet les Planches minéralogiques
de l’ancjenne Encyclopédie.
Faction des eaux , le frottement, l’impulsion *-*— "
i . A*
des vents qui les roulent et les accumulent çà
. . . . . Bru- et la-, particulièrement au pied du rempart, maire,
contribuent à les réduire en plus petits frag-
mens aréniformes.
En parcourant la plaine des Sables, je remarquai
des morceaux plus gros , et qui, quelquefois
, égalaient les deux poings ; en ayant
ramassé plusieurs, je les trouvai extrêmement
lourds ; et en les cassant, je reconnus
que c étaient des blocs de chrysolites d’un jaune
citron, ou de couleur gorge de pigeon ; peut-
être les laves qui les enserraient, o,nt-elles
ete détruites ; peut-etre ont-ils été vomis par
les volcans sous la forme où ils se présentent.
Pour les pitons de la plaine , ils présentaient
tous , par le côté où nous étions arrivés ,
une forme pareille , très 'arrondie , sans cra—
.tere a leur cime, et paraissaient revêtus des
memes debiis que la plaine , dans laquelle
percent ça et la de gros blocs d’une lave noire’,
dure, semblable à celle du'brûlé du Baril ,
et qui semble faire le fond d’un s o l, que des
fiagmens ont seulement recouvert.
Nous côtoyons le rempart vers le sud, afin
daller visiter la naissance du torrent de Lan