An x. *ci P^us beau et plus vigoureux qu’ail-»
Vende- leurs : on l ’appelle dans le pays canne ma—
ron e, par l’espece de ressemblance éloignée
qu’il y a entre la forme de ses feuilles et celle»
de la canne à sucre. Comme ces feuilles ont
bien plus de rapport, par leur disposition distique
, avec celles des i r is , je nommai la cy—
pèroïde dont il est question, scirpe à fe u ille s
de flambe (1).
(l) Scirpus ( iriclifolius ) J'oins ensiformibus, distic
his , substriatis, ramis panicularum basi vagina-
tis , spiculis ferrugineo — atris, pedunculatis. N. PI«
X X III.
D’une racine fibreuse et brunâtre, s’élève comme
une souche de Y iris Germanica : cette souche est formée
par l’engainement de feuilles distiques et sessiles,
qui partent alternativement en formant l’éventail. Ces
feuilles ont d’un à trois pieds de longueur, sur un
pouce ou un pouce et demi de largeur ; elles ont absolument
la forme d’une épée plate, étant plus renflées
tout le long et par le milieu ; elles sont d’un vert
tendre, et finement striées dans leur longueur.
De l’aisselle d’une feuille, part en dessus une tig©
longue d’un à deux pieds et plus : cette tige est un peu
comprimée, droite ; et , vers le milieu de sa hauteur,
commencent les panicules de fleurs, qui partent de
trois à sept, de noeuds enveloppés par une feuille courte
qui forme une gaine. La même gaine brunâtre s’ob-
S u r la terre humide, en quelques endroits a n x ,
« e s parois du torrent, croissait une jolie M- g g j
p a t iq u e , à lanières étroites et a ombelles
quadrifides. Ces ombelles présentaient des petits
faisceaux d’anthères reunis à leur sommet;
ce qui me fit apeler la plante dont il est question
, marchante syngénésiçue (1).
Tout en sautant de roches en roches, nous
serve à toutes les divisions des panicules, et diminue
en raison de leur diminution.
Les fleurs sont nombreuses, d’une belle couleur,
puce ferrugineuse, avec leur écaille calicinale lacbe,
et un peu striée sur le dos.
Quand le scirpe à feuilles de flambe croit dans des
lieux très-arides, il présente absolument la même
structure, mais en très-petit. J ’ai des individus pria
dans des scories sèches, qui n’ont pas plus de huit
pouces d’élévation.
(1) Marchanda ( syngenesica ). surculis apice fissis ,
capsulis subquadrifidis, pileiformibus , subtus anthe-
riferis, antheris syngenesis. N.
Ses jets n’ont que rarement un pouce de longueur,
sur une ligne ou une ligne et demie de large ; ils sont
peu rameux, très - appliqués contre la terre ouïes
rocs humides, verts avec le bord brun. Les pédicules
partent dè l’extrémité des jets ; ils ont jusqu’à dix ligues
de long. Le capitule est un peu gros, et ses anthères
le rendent très-remarquable.