A n x. mencé par tin filet de matières vomies $ oc eu-
Bru- pent ? peu après, un espaee i rumen s e , oïl se
«riàirë. partagent en une infinité de bras sinueux ^
comme ces torrëns fougueux (jui rencontrent
des rochers dispersés dans lëùrs èoürs, et dont
ïes ondes écumeuses sont contraintes de prendre
des directions contraires.
I c i, la blancheur produite par les lichens £
atteste là vétusté d’une coulée y IàJ, une teinte
un peu plus sombre prouvé moins d’aneiéri—
neté ; ailleurs, des couleurs funèbres et mattès
désignent des scories enbOrè plus modernes 5
enfin, dés rèfïëts métalliques y des vernis vitreux
des nuances d’un jaùnè tirant sur Poerë
et de plusieurs autres couleurs ,anrionèéntque
lès laves sont- à peine figées J$jjWJ é'oùlaièrit5 naguère
côriimé^ 'Sur lèf Sol •iju’éllëaf
pavent aujourd’hui. , J n ë îiJ JÎ ii!(I
A mësuèe qd’on 5 avariée“ cfif8 a 8$
Trembléf, ô¥t distingue Une plus graridë qriantité
de c6uïéësi fraîches1: Jfl sëffible que é’est dé
ce coté que sb 'portent plÜsJ'habifûellementlea
féjoctioris. éblcaniques. Je 'rëncbntrdi un peu
avant d’arrÎveriûila poirite^des'Sablés , oü déS
Figures •{ qu’oh fècoilnaît àisémènt à un pétit
massif dé verdure qu’tM traverse ), une coulée
qui paraîttrès-médériiei 5 >èlle sèiriblë nàitie d^
la région où la pente du Brûlé devient • ni brusque; nrrrs A n X . sa surface assez praticable et compacte, est B
enduite d’un émail noir au premier coup- maire#
d’oeil, irisé quand on le regarde de près : ce
vernis paraît rempli de petits grains de chrysolile
superficiels, ce qui donne à la coulée
l’aspect d’une pierre variolithe.
Peu après la pointe des Figures, on arrive
à l’ancien lit de la ravine de Kriaise : cétte
ravine, qui n’existe plus, descendait de la partie
méridionale de la plate-forme du volcan ,
et coulait à la base du rempart de Tremblet,
comme la ravine du Bois - Blanc circule au
pied du rempart de ce nom ; la disposition
deces deux torrens était même assez symétrique.
• Lors de l’éruption qui perça hors du Brûlé1,1
et qui forma le petit Brûlé de Sainte-Ilose ,
les habilans de la colonie, craignant que le
volcan dévastateur ne changeât de foyer, et ne
fît , du reste de l’île, le théâtre de ses fureurs
, se rendirent en procession au P ays-
Brûlé. M. Kriaise , à ce qu’on dit, curé de la
rivière d’Abord, était à la téte dés ciéoles ; il
vint conjurer la montagne de ne plus alarmer
le pays , et prier le ciel de contenir ses ratages
dans les limites que lah a tu ie iu ^ avait