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» pression de chaleur ; elle l’éprouve, au con-
Veïidé }> tra^re i au même degré que si le reste de là
«üaire. )> fleur eût étç en plein air ; et lorsqu’on
» émerge la partie du spadice qui avait été
» plongée, et que la chaleur suspendue pa-
)> raît , les extrémités supérieures dans les-
» quelles la chaleur s’était développée hors de
» l ’eau, n’en donnent plus.
» Des spadices qui ont demeuré vingt-quatre
3) heures dans l’eau, n’ont fait monter le ther-
» momètre qu’à deux ou trois degrés au-dessüs
» de la température.
» Des spadices plongés pendant neuf minutes
» dans de l’eau chauffée à 4 i ° , ont, après en
)> avoir été retirés, élevé lé thermomètre à 34° ;
» de l’eau plus chaude a flétri pour toujours
» les spadices.
)> J ’ai placé un thermomètre au milieu d’un
» spadice plongé dans l’esprit-de-vin pendant
)) un quart-d’heure ; en le retirant, le thermo-
» mètre a descendu de 4° au-dessous de celui
» que marquait la température de l ’atmos-
» phère, ce que j ’attribue au refroidissement
» par évaporation ; le thermomètre s’est élevé
» ensuite de 55 à Sq0. Il ne faut pas, dans cette
» expérience , que l’esprit-de-vin s’introduise
)) dans le spadice par la partie supérieure
» coupée pour placer le thermomètre car la An
)j moelle se flétrirait, et bientôt après, la par- Venàé-
i> tie extérieure du spadice. auufk
» J ’ai enduit, à trois reprises différentes ,
» des spadices d’huile essentielle de girofle ;
» j ’en ai mis un à un thermomètre, et trois
5) à un autre ; le premier a donné 3o° de cha-
» leur, et le second 36°. Cette moindre chaleur
» vient peut-être de ce que l’huile essentielle
» ne s’évapore pas en entier, et que la partie
» non volatile produit sur les spadices le même
)> effet que l’huile grasse.
» Des spadices plongés dans le plus fort
» vinaigre, et retirés aussitôt , reprennent
» leur chaleur de suite, après l’évaporation du
» vinaigre. ;
» Un spadice qui a été enduit cinq fois dé
» suite d’éther vitriolique fluor avec une plume,
» n’en a pas moins élevé le thermomètre que
» j ’y avais introduit, à 38°.
» Du miel suspend environ pendant une
3 heure la chaleur des spadices qui en sont
» enduits.
» Des spadices privés de la lumière et en—
» veloppés de plusieurs doubles d’étoffe noire
» ou blanche , donnent, aux mêmes heures,
» la même chaleur que s’ils étaient à nu.