An x. ner ^ aPres"dmer, je fis, pendant huit grand»
Vendé- j ° urs entiers, toutes sortes d’infidélités à l’his-
suaire. toire naturelle.
L ’habitation de M. Az*** est l’une des plus
belles et des plus agréables des deux îles, par
sa position agreste dont on a su tirer parti. Le
Bras-Panon , dans lequel l’eau la plus claire
coule toute l’année , la borde et la traverse en
circulant sur un terrain heureusement inégal.
Quand nous y étions, les vastes cafeteries en
fleurs exhalaient le parfum du jasmin. Des
palmistes ménagés ç à e t là , des 7ioitiers(i ) ,
des lataniers, des roufia et des cycas (a) plantés
à propos, distribuaient un ombrage majestueux.
Le jardin, su r-tou t, reculé dans
l ’anse d’une montagne qui en circonscrit une
partie, presque tout entouré d’eau courante,
et auquel on arrive par une belle allée de
jila o (5) , a quelque chose de romantique.
L ’habitation de M. Galaup est moins ornée 5
elle est déjà haute , et l’on y jouit d’une vue
immense. Je montai aux pavillons des signaux,
(1) Bombax ( pentandrum) foliis septenis lancea-
Icitisftoribus pentandris , antheris lunatis, binisaui
ternis. Cav. part. 26 , diss-«fi,
(2) Cycas circinalis. L.
(3) Casuarina equisetifolia. L.
qui n’en sont pas très-éloignés, et d’ou l’on Ak
découvre depuis le piton Rouge jusqu’à près Vendé_
de Sainte-Suzanne. On domine sur le Champ miaire-
de Borne j ce qui m’aida à rectifier quelques
déterminations.
Il fallut nous échapper de chez M. Galaup,
et nous revînmes, le 19 , chez M, Hubert,
qui n’avait pas été de la noce, quoique proche
parent de l ’épouse. Nous l’avions laissé très-
incommodé d’une fluxion , et nous nous flattions
de le trouver rétabli j mais il était encore
dans le même état où nous l’avions quitté.