“— de-France ( 1 ) , et une prêle que je reconnus
• pour être notre espe< ce dn’ih iver (2\), qui com-
Vendé- , , , miaire. posaient toute la verdure du rivage , avec une
ou deux graminées sans fleurs, et que les eaux
submergent par tems.
Il n’y a pas de poissons dans l’étang, pas
même d’anguilles. Quelques hirondelles voltigeant
à la surface , animent seules cette solitude
, et vivent des moustiques qui remplissent
l’air. Je trouvai nageant autour d’un
vieux tronc plonge dans le, lac -, un insecte
bien singulier, dont je parvins à pêcher quelques
uns ; il nageait avec une certaine agilité ,
et toujours sur le dos. En l’examinant de près,
je le reconnus pour le branchiopodestagnai (3),
est quelquefois si commun dans diverses
mares des environs de Paris.
E n entrant dans l’étang, on croirait d’abord
que son encaissement a la forme d’un demi-
segment de pe rde , et circonscrit simplement
P o ly p o d ium unitum. L.
(2) Equinetum hyemale. L.
(3) JBrançhiopoda ( stagnalis ). Bosc. crust. T. 2 ,
p. i 34. Herbst Krab. T. XXXV , fig. 8. 10. Cancer
( stagnalis ) manibus addetylis , pedibus patentibus 7
caudâ cylindricâ bifidâ, Syst. nat. éd. X I I I , cur.
Gmel. 2. p. 2993.
ses eaux ; niais * rendu vis-à-vis , on recori- An x<
n a î t que le rempart droit qui est la base‘de y en^-
ce qu’on nomme Morne du G ra n d -E ta n g m
forme un coude, et qu’après ce coude, est
un autre cirque, à-peu-pfes dans le genre de
Oelui qui se présente le premier, mais plus
petit, et au fond duquel il n’y a pas de flasque
d’eau. Le sol de cette suite du bassin est presque
tout occupé par de petits bois qui ressemblent
à des taillis ; il est traversé par le
l i t , alors à sec , d’un petit ravin qui vient de
l’extrémité du cirque , et ne conduit d eau
dans la lagune que dans le tems des plus grandes
pluies.
L ’ensemble de ces cirques, de l ’étang , et
des pentes qui l’environnent, compose un
vaste bassin irrégulier, qui peut avoir un
quart de lieue dans son grand diamètre. Du
côté par lequel on arrive , le bassin n’est pas
borné par des remparts continus , comme
tous les autres ; mais un petit monticule arrondi
, et couvert de palmistes, est interposé
entre les monts qui se rapprochent.
Au fond du bassin, le rempart plus élevé*
qu’ailleurs , peut avoir moins de cent toises-
Lorsqu’on a doublé le cap qui est a la gauche,
©h aperçoit cette partie du rempart qui est