A n X,
Brumaire.
■ pénible et la plus ennuyeuse de la route. Je mai-
l a fe premier ; tout-à-coup, sur une terre
roflgê ët à cinquante pas devant moi , ) aperçois
u n e chèvre blanche, qui, en gambadant çae
là , semblait instruire deux jeunes chevreaux
tachetés qui la suivaient, à ne laisser quune
trace légère sur les débris arêmformes de ces
lieux. Me trouvant si près y je me flattai que
nos provisions allaient bientôt én être accrues,
Cocdnna rd et Guichard les ayant distingues
à-peu-près en même-tons, chacun de nous
se pressa pour être rendu à portée de fusil ;
iHaîsîe lied étant découvert, la chèvre flous
Vit et ayant jeté un t r i , elle prit « P » aie0
Ses petits qui la suivirent. Tant W W
sur la plaine, nous ne désespérâmes pas de
la jo in d re ; Æe ne fuyait pas avec une grande
rapidité, nous Volions à sa pofiriùife ; au mo-
mferfl OÙ j’allais là tirèr, elle était rendüe au
M 'dtan précipice, sur les flancs dùquerelle
disparut comme l’éclair. Ce piêSpice était
por;»ine * V rivière des Rëmpàfts , dont
flous aVôris autrefois Visité i’em h o u t e e ,
e U m j ’èri 'admirais Rnmieflsite, les bele-
inmis aigres d’une foule d’autres chèvres sau-
fl&ës m fàskient ehtëhdîre dé tbiià côtes.
'Hômparts es*
comme quadrilatère ; une partie de ses parois
est couverte d’arbustes : 7 le fond assf ez uni est Bssrempli
d’une verdure agréable ; de petits ra- snws4-
vins y circulent dans des lits sinueux.
Il nous fallut éprouver encore bien des fa r
tigues pour gravir les hauteurs qui forment
le côté oriental de la vallée ou nous avions
trouvé les cabris. Ces hauteurs , formées de
laves couleur de fer rouillé extérieurement en
fragmens contournés, de pouzzolane rouge et
violette , d’une espèce de pie rre obsidienne
par petits morceaux , enfin d’une autre snbar
tance volcanique grisâtre, qui ressemble à un
basalte décomposé par des vapeurs d’acide
aulfurique ; ces hauteurs, dis - je , présentent
.quelques espaces où la volcanisation paraît
très-récente, et d’autres, au contraire, où l’on
croit être dans un Heu que le feu n’a pas air
téré , parce que les laves et les pouzzolanes
mêlées' et détruites y ont l’aspect d’une terre
végétale maigre, ou appauvrie.
làorsqu’on arrive plus haut, et qu?on comr
mencé >à; .apercevoir le mamelon voisin de
l’embrasure, dont nous avons parlé, on re-r
trouve un soi formé de laves continues disrr
posées comme elles le sont à la calotte du
yolcan,, quoiqp’mi peu altérées; Cto. est tenté;