Un x. tr°P P ^ e sseu x , e t, quand je visitaî le fende*
Vendf- ma*n * a différentes reprises, le thermomètre
ïsiaire. que j ’avais mis en' expérience sur des chatons
développés pendant la nuit, je ne trouvai pas
les résultats que je m’etais promis, parce que
le soleil était trop élevé sur l’horizon. Je me
suis convaincu, d’une autre manière, que non-
seulement il se développait dans les anthères
des vacois une chaleur sensible, mais que la
meme chaleur se développait encore dans celles
des plantes de la famille , des balisiers. Pour
cela , j ’ai coupé des petites lames d’une substance
qui se fondait aisément | telle que du
beurre de cacao ; j ’ai appliqué ces petites
lames le long de plusieurs étamines, qui s’y
sont imprimées en fondant la partie qui se
trouvait en contact avec elles. On ne saurait
trop engager les physiologistes à suivre
un genre d’expcriences qui leur promet les
plus grands résultats , s’ils y portent les
mêmes soins et la même sagacité que M*
Hubert.
A notre retour au quartier, je trouvai un
billet de l’adjudant-général Galaup , auquel
j ’avais fait parvenir une lettre de recommandation
que notre chef d’état-major Lavileo»
m avait donnée pour lui. Il m’engageait, aîqgj
que Jouvancourt, à venir à ses noces ; il épousait
une des filles de M- Az¥¥¥.
Nous partîmes donc le u , et accompagnâmes
chez M., Az¥¥¥ le mari et son épouâe,
qui étaient venus à Saint-Benoît pouf la cérémonie.
L e général Jacob et son état-major,
M. Grellan père, et plusieurs autres personnes,
du quartier, étaient de la fête.
Les honnêtetés que nous reçûmes chez
M. Az¥¥*. et chez l’adjudant-général, l’amabilité
des dames de la société, en un mot,
les plaisirs de tout genre faillirent à nous faire
oublier le volcan et nos projets de voyage. Il
eût été peut-être plus du goût de Jouvancourt,
qui est très-galant , de faire sa cour à de jolies
femmes , en; goûtant toutes ses aises , que de
yenir parcourir des monts presqu’imprati-
cables , où la moitié du tems on est morfondu.
Cependant il sacrifia ses goûts au plaisir qu’il
trouvait à ne pas m’abandonner; e t , comme
je ne pense pas valoir les jolies figures qu’il
quitta pour me suivre , je ne trouve pas d’expression
pour lui peindre ma reconnaissance.
Nous avions quitté Saint-Benoît, le r i , pour
passer la journée à la noce ; mais on trouva le
tnoyen de nous retenir à force de politesses :
f t toujours dans le dessein * ' A A . 3 d- eji nous%,,e n retourJ -i
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