■ agréable f j ’avais appréhendé la pluie p M
^ J L jo u L Nous- nous bâtâmes de
^ ire‘ chemin que j ’avais fait percer avant que de
monter au volcan. Cependant des images for-?
niaient encore au-dessous! de la région de- la
plaine une ceinture dont l’épaisseur nous -car
cbait la mer , et coüVrait une.partiédu.Brûle y
ces nuages se fondirent biéutôtb sm: nuus .en
Une pluie très-abondante. Pour, que-les. plaqtea
que- j’avais ramassées dans momrmyageyqen
souffrissent pas, je fis envelopper le paquet do
papier gris .qui : les; contenait ,f. ave^mes lC<|u-
verluresxeL ma capote, r: j ’aimais;i mmux W
mOfiSller pendant quelques heures, que de per-^
dm des richesses acquisqs aubpriX- de tant-.de
fatigues. ë“j ' - "3 i i m ijuhl' ï ^ é ".
Notre chemin ahQutjstshit -sujf de
à .quelque distâAee du Piffin de Qrac , et
p e u après une petite ravine qui vient 4e cette
montagne, et se .jette dam celie du Bois-Blanc.
Parmi les végétaux qui p a rlen t ses] bords’, un
v a c o ï fixa mon attention*ii différait.par ses
fruits, des espèces que j ’ai déjàtméntioRfiées;:
je le décrivis ; et comme il n’était pas connu
desbotanistes, je l’ai appelé y &coi sylvestre (i ).
(>) P a n d a n u s ( sylyestm) a r b o r e o , r a m i s t e r - ,
J ’avais craint de rencontrer' dés scories sur
la coulée ou nous étions parvenus ; je tremr
biais â l’idée que nos pieds, meurtris par les
gratons que nous avions parcourus la veille, ne
fussent exposés à de nouvelles aspérités ; mais
j ’éprouvai une joie bien vive, quand, au heu
d’un sol raboteux, nous trouvâmes une surface
bronzée, solide et polie.
As Xr
Br.p.r
m air a 4
Nous rencontrâmes dans la coulée plusieurs
de ces canons formés par des troncs de palmistes,
et dont nous avons parié en décrivant
le Brûlé de Sainte-Rose ; il y avait aussi des
grottes et des conduits souterrains considérables
tapissés de stalactites de laves ; quelques
petits îlets étaient couverts d’arbustes : eu
natis , opposiéis alternisve ; fraclibus rotundis, longà
peduncula tis. In.
II diffère du Pandanus montanws TÎ. parla forme-
de ses fruits, et de- Ÿutilis , N. par leur volume.
Cet arbre est un .peu débile ; fine parvient pas mémo-
à une hauteur moyenne. Ses rameaux sont quelquefois;
vagues ; ses feuilles, ensiformes, longues, très-élroîlës.
Ses fruits n’ont que de trois à quatre pouces de diamètre,
c o m p o s é s de graines pyramidéés , mais munies-
fout autour d’un bourlet rougeâtre qui caractérise su&
£ sam ment l’espèce dont il est question.