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'àTx™ maison est formée par deux plantations con-
Vendé sidérables, à droite de palmistes en quinconce^
mi aire, à gauche de lataniers dans le même ordre. On • * O
a fait l’examen le plus scrupuleux des , arbres
de- cette plantation , de sorte qu’ils sont très-
égaux en hauteur et en diamètre, ce qui fait
pn ombrage dont les palmiers abandonnés a
eux-mêmes ne peuvent donner d’idée.
M. Hubert a , si je m’en souviens bien, le
dessein d’ajouter d’autres quinconces à la suite
de c eux -c i pour finir son avenue, et il les
formera de cocotiers, de dattiers, d’aréquiers,
enfin des autres palmiers dont il pourra embellir
sa demeure.
L a maison simple , mais agréable, se finissait
quand nous y fûmes : c’est dans l’un de
ses appartemens qu’était le cabinet de physique
de M. Hubert, dont les machines étaient
toutes fort belles. Ses richesses minéralogiques
n’étaient pas encore disposées dans les armoires
vitrées destinées à les recevoir.
L a minéralogie , et sur - tout celle de son
pays , est ce que notre hôte a collecté avec le
plus de soin. Seul et sans collaborateur, avec
,1e peu de bons ouvrages qu’il a pu se procurer,
il est parvenu à classer et-à déterminer tout
,ce que son cabinet renferme j de sorte que les
voyageurs qui n’auraient pas le tems de s’en- "^
foncer dans l’île , pourraient en étudier toutes ^
les productions géologiques sans sortir de chez miañe..
M. Hubert.
Nous visitâmes les plantations du Boudoir y
parmi lesquelles Varbre à p a in que M. Hubert
destine, comme nous l’avons vu, à abriter les
cafeteries, attirait tous les soins de cet agriculteur.
* a
Nous avons dit que l’arbre à pain>n’était pas
Un de ces végétaux tels que la nature les offre,
mais un de ceux qu’une longue culture à tellement
dénaturés qu’il ne peut se reproduire que
par elle. Jusqu’ièi ce n’était qu’avec beaucoup
dé peine qu’on était parvenu dans nos côloiiief,s
orientales à en obtenir des plants y il fallait'attendre
que le hasard fît pousser des rejetons
autour de l’arbre, ou former des marcotté
toujours très-délicates au moyèn des pots de
-terre. M. Huberty après plusieurs •essais ,* edt
parvenu à le multiplier aisément par deshéü-
tures prisés aux râeiries , saris 'attéttdt'e qti’èlle s
produiséfit des rejetons spontanés; Les prër-
^îniers individus obteiiüs par née-procédé ûiît
-été confiés à des négligens qui les ont laissé
■périr. .<1 Liqoê /.¿jïmsos^o ( : j
Nous vîmes ensuite une belle cacao terie très