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Yen^éjijiaiçe.
) cinq spadices que j ’ai appliqués contre lé
> thermomètre dans le sens de leur section; le
> maximum de la chaleur a été de 4 a Cette
) expérience, plusieurs fois répétée, m’ayant
). fait présumer que la moelle des spadices don-
3 nait aussi de la chaleur, j ’ai imaginé d’enlever
» la moelle d’un spadice après l’avoir coupé à
» deux pouces de sa pointe, au moyen d’un petit
S tuhe de fer-blanc de quatre lignes de dia-
» mètre , afin d’y plonger la boule alongée
» d?un thermomètre : le mercure s’est élevé
» vingt minutes après le lever du soleil à 3 g 0,
y. çe qui a été le maximum de la chaleur ; le
)) thermomètre de comparaison était à 17 °. L a
)) chaleur du spadice mutilé a observé les
1 mêmes périodes que celle des spadieeS les
y plus sains; elle a commencé à diminuer vers
y sept heures du matin pour finir dans la nuit
» suivante. J ’ai répété souvent cette expérience,
y et selon la grosseur des spadices , et le plus
y ou moins de mutilation qu’ils avaient éprou-*
y vée en perdant leur moelle, j ’ai obtenu 36,
y 3y , 3 8 ° de chaleur.
y Les expériences que nous venons de rap-
y porter, ont été faites tour-ù-tour dans une
y chambre assez sèche, ou à l’ombre d’arbres
>> touffus, et humides ^. san§ que. la différence
y des lieux y ait occasionné de différence sen- An;s'
» sible. Je n’avais fait m e i essais que sur des- Vendé-
y spadices coupés, je voulus les répéter sur miaire^
y la plante même. Ayant placé mon thermo—
y mètre dans un spathe avant le lever du soleil,
y j ’ai obtenu 3 8 ° , et quelquefois seulement
» 36 et 3 7 0 : la chaleur a toujours cessé dans
y. la nuit suivante.
)> Après avoir coupé l’extrémité de six spa-
» dices, j ’ai lié les parties mâles seulement
3) autour du thermomètre : le maximum n’a
3) été qu’à 4 i 0 ; l’instant de ce maximum
3) a été vers une demi-heure après le lever
3) du soleil; la chaleur a duré bien plus long-
3) tems , car le thermomètre se tenait encore
» le lendemain , vers la pointe du jo u r , à
3> 3o 0, et le soir à neuf heures il était à
» 24 ° , lorsque celui de comparaison n’était
33 qu’ à 18 0...
3) Six parties femelles des fleurs de gouet
3> n’ont élevé le thermomètre qu’à 5o ° , sou-
» vent qu’à 28°. J ’ai eu soin, pour faire tou-
3) cher le thermomètre aux ovaires, de les
y dépouiller de la partie du spathe qui les en-
33 veloppe , et dont la partie supérieure se
» flétrit et tombe peu de jours après que la
y. chaleur a eu lieu..