, ® ? ir® Tu® d e^ is, le matin. L a ravine descend
-®“ 4 1, e%.ne contient de l’eau que
dans les grandes pluies , et ne traverse que
d.?s iorêts. Une lave basaltique semblable à de
^ P%iTe de touche, et que les courans* ont
jÇ°l*e, ? forme son lit , qui n’offre rien de remarquable.
A son embouchure il y a sur la
gauche, quand on regarde la mer, un grand
r °^trfo 3 qui peut avoir de
soixante à quatre-vingts pieds d’élévation, et
que quelques arbustes parent çà et là : ce ro-
c^,er tres-remarquable n’est évidemment qu’un
fragment du rempart qu’on a sur la droite, et
q»i ®u a ete détaché par quelques secousses
volcaniques.
Pour le rempart de la Basse-Vallée, il est,
comme tous les autres , coupé brusquement,
e! cependant assez généralement boisé ; il descend
du sud de la plaine des Sables j dans sa
plus grande élévation il a à - peu-près cinq
cents pieds 5 vis-à-vis du rocher , dont nous
avons parle plus haut , il n’en a guères que
cent cinquante y il supporte , vers le milieu de
sa longueur, un piton majestueusement arrondi
, et que l’on distingue à une grande
distance : il n’y a nul doute que ce ne soit
un antique cône de volcan . .. : “ . . . q* ui est mf ainte•-
nant boisé : on le nommé piton de la Bas se- *
Vallée. Al,X<
Comme le rempart de la Basse-Vallée a la mairag
plus grande ressemblance avec les remparts du
Bois-Blanc et de Tremblet, qu’il borne aussi
un espace volçanise qui a de grands rapports
avec le Pays-Brûlé, on est surpris de ne pas
voir vis-à-vis, un escarpement correspondant. Il
sçmble que dans cette partie de l’île un affaissement
partiel se soit opéré, et qu’au moyen de
cet affaissement les brûlés du Baril et de la
Basse-Vallée, en un mot la moitié la plus sauvage
de Saint-Joseph, ait été séparée de celle
où oôus allons arriver, et qui est demeurée plus
, eîevee. Les courans de laves produits par les
éruptions qui n’ont pas respecté les limites de
1 enclos du volcan , et qui ont promené leurs
flqts ardens sur Saint-Joseph, semblent avoir
respecté le rempart de la Basse-Vallée. Ce dernier
a contenu les incendies souterrains, et après
lui 1 on ne trouve plus de ces courans d’une
fraîcheur hideuse, et tels que. nous venons
d’en rencontrer beaucoup.
C’est par un sentier sinueux et rapide, dont
quelques endroits sont effrayans par la vue
de la mer qu’on a sous ses pieds, que nous
gravîmes lentement à la cime du rempart de