A n X.
"Vendémiaire
.
( xi 4 )
saltique pareille à l’inférieure, la recouvre à
son tour ; nous ne sommes guères ici qu’a cent
cinquante ou deux cents toises au -dessus du
niveau de la mer : l’on peut observer le même
ordre de choses jusqu’à une plus grande élévation.
Il est donc évident qu’entre les éruptions
volcaniques , qui ont vomi lés coulées
compactes, il s’ést passé un tems capable
de permettre à la végétation et aux eaux
de former des lits d’une autre espèce. Nous
ne tirerons encore que cette conséquence
des faits que nous rapportons , nous attendrons
plus de preuves pour former un système.
' ■ ■ - ■' ' •
L ’arbre qu’on nomme fig u ie r blanc ( 1) , qui
est réellement un figuier ? le bôis depommesipi)
(i) Ari'ficûs{ difformis f f à m dbïotigiïsr, ücictis
-ç.ccibï'is.’y difformibitS'y ctLits iTiditntris*^ ■ alàd subetn—
gulatis, sinÿosis et,prafundè{ lacihiosîà? Commers.
Hcrb. lit > ■. i i , :... „
Cette plante et sa phrase ne sont que cifcéçs dans l’En-
cyclopédie méthodique, à la fin de l’article figuier.
Les" caractères qu’en donne Commersbn, qui avait
rapporté son figïiïér diff&rMte iddS KliÎippirtëé', con-”
viennent parfarteineirt àdfifiuiMbldric-, qui'est im des
arhresdes; plus Jbétérophylles qüi existent. .
. (?) Eugetfia (. glpmera.ta ) fotm pvatis, obtusis, co*>
( l l S )
et le bois d’écorce blanche ( i ) , qui sont des Sfi
jambroses, avec un joli arbuste que dans le Ven^ -
pays on nomrtie bois sans écorce, abondent miaire.,
aux environs. L e fig u ie r blanca. dans sa jeunesse
les feuilles lobées et très-découpées ? elles dé-
Viennent entières par la suite ; ses fruits sont
blancs et gros comme des cerises. Il paraît que
les oiseaux n’en sont pas très-friands , car dans
le tems de leur maturité, ils tombent au pied de
l ’arbre, et couvrent les environs. Pour le bois
sans écorce, il était tout couvert de fleurs ? et*
quoique je n’y aye pas remarqué d’odeur bien'
suave, les abeilles m’en ont paru extrêmement
friandes. Son tronc est toujours poli et couleur
de quinquina ? aucun lichen n’y croît, parce
que tous les ans l’écorce se renouvelle. M. Hubert
a reconnu que cette écorce était puissamment
émétique : il est au reste peu de végétal
plus sujet à varier. Commerson l’avait appelé
ludia ? M. de Jussieu lui a conservé ce nom (2),
riaceis , panicûlâ sessili, brevissima, glomeràt'â} terminali.
Encyc. mét. die. n°. 10.
(1) Eugenia ( paniculata jfo liis ovatis , acutis, fie-
tiolatis , apice recurvis , p'aniculâ congèsta, terminali.
Ëricyc. mét. die. il0. 9.
(2) Ludia. Juss. gen. Plant, p. 343. Lé caractère'
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