. t ?S )
An x. Ayant mis cinq spadices dans une veSsiô
Veadé*. w coch °n liée après en avoir chassé l’ait
iaiaire.}) ]e mieux que j ’ai p u , le thermomètre qui
» était au milieu de ces cinq spadices , ne s’est
» élevé, dans cet appareil, qu’à 3o° ; retirés
» de la vessie à huit heures du matin, il à
» monté tout de suite à 45°.
» Un spadice enduit d’empois fait avec de la
3 poudre de manioc, n’a donné de la cha-
» que lorsque cet enduit ayant été desséché
» p a r l’air extérieur, est tombé par petits
3) morceaux.
» J ’ai fait des tubes de papier doublés à la
» colle ; ils n’étaient que de la largeur, néces^
» saire pour contenir un spadice dans lequel
» j ’avais placé un thermomètre; j ’ai bien fermé
» mon petit tube , pour empêcher l’air de s ’y
» introduire le long de l’instrument ; la ch a-*
» leur se fit sentir à la main en touchant ; le
» tube de papier, et le thermomètre donna
» Quatre spadices placés dans un même ap-
» pa re il, élevèrent le thermomètre à 43° (î). :
» Dans une autre expérience, j ’ai couvert
(î) Dans ces deux expériences, il rfy a point dô
transpiration, comme dans le flacon de. câpres; le
papier est demeuré, au contraire, très-sec.;
» mes tubes d’empois épais , et j ’ai renouvelé
» l’enduit de demi-heure en demi-heure : la
» chaleur des spadices, déjà existante au soleil iniaire,
» levant, s’est détruite, et les thermomètres
» se sont soutenus tout le jour au même degré
3) que celui qui marquait la température de
» l’air. Si j ’ôtais les spadices des tubes où je
3) les avais lutés , la chaleur reparaissait ; les
)> tubes étaient indifféremment noirs ou blancs.
» En ne donnant qu’une couche d’empois
» le matin sur le tube, la chaleur des spadices
» se fait ressentir lorsque la couche est des-
3) séchée.
» Un spadice introduit dans une fiole à eau
» de Cologne hermétiquement fermée, n’a point
» produit de chaleur :,dans une bouteille de
» pinte, au contraire, la chaleur a eu lieu;
» ce qui vient, sans doute, de ce qu’il s’y est
.)) trouvé assez d’air pour l’alimenter.
» Dans l’air de la fermentation , dans celui
» qui est contenu par les entre-noeuds du
» bambou ( i) ; enfin, dans l’air inflammable
» des marais, les spadices ont conservé leur
.3) chaleur.
(i) Yoyez, à ce sujet, un mémoire de M, Hubert
d.SüûS le Journal de Physique, août 1788.