* “— - Rendu à une égale distance des deux rem—
„ ' parts du Brûlé, et vers la Bru- * m‘ •o v;itié de cet espace
«àaire. aride, le lieu où l’on est parvenu , se présente
dans toute son horreur. Comme séparé du resté
du monde par la mer toujours agitée y par la
fournaise fumante et par les monts a pic qui
bornent la vue à droite et à gauche, le voyageur
pensif, qui se traîne dans les scories , est saisi
d’admiration et de terreur, quand, levant les
yeux de dessus le sol contre lequel il lutte, il
promène ses regards sur le tableau sinistre qui
se présente. Tout porte un caractère surnaturel
de grandeur j mais à l’idée confuse de ruines
et de désolation qui s’y mêle, on est involontairement
tenté de se croire transporté au séjour
que des flammes éternelles calcinent sans
cesse. Les descriptions du Tartare et des enfers
se présentent d’elles - mêmes à l’imagination ;
on se demande si les inventeurs des religions
et les poetes sont venus puiser l’idée de ces
lieux de supplices dans les débris figés que l’on
parcourt.
Le vaste espace que l’on peut mesurer de
l ’oeil, n’est point égayé par la verdure. Quelques
bouquets d’arbres échappés aux incendies
, ne semblent avoir subsisté dans l ’Enclos
où ils sont disséminés, que pour ajouter à là
tristesse du lieu, l ’idée encore pins triste, que ^ ^
riei* n’existe dans,le monde, que pour finir et
Vd-i sparaîat. re. { maire,!
J)es nuages prrans.à différentes élévations,
^ lU çn t seuls par le ipouvement qu’ils re -
jçpiyent ¡des,yents, çes lieux.solit.aiyçs. L a voix
de l’homme, le chantdes.oiseaux, le cri des
b|tes: sauv,age,si? Iç^piqcniur^^dm ieaux n’en
t a b l e n t , la. paix ¡qqej danf jquelqugs çasjrares
e t particuliers,^ les, .tempêtes, les ouragans, le
J)pi?jt ,dps. cascades de feu x , .les mugissemens
de Ja montagne spnlseuls.on. possçssion de
xomprejhabiiHellem^nt le silence effçayant quj
xègge jtlan$; gesj eneitiaunt ipfl , .r. .. it
jg Lne quantitéd’objets, diver&frappentla vue,
etJL’on §e, d,f jqan^e pourtant d ’où vient que tout
Çst; monotone daps ces nappps. ,de.laves. longues
de plusieurs lieues , et larges de plusieurs cent
tajnes de,, taises-, Les ;upes_ sa,sout échappées
des.flancs de. la mpplagne , les autres ont été
Versées de.^a ciipe^ cellpsrlà sont .devenues sq-j
lides ..dans: lgurr(rrçqt||?. e£. ont, .été, sgfpend,uje§
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