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'*?' ' " 'et souvent des bancs absolument As X. décomposé»
Vendé- Par ^ems el: les eaux filtrantes ; ils sont alors
toiaire. réduits en terres argileuses, diversement coloriées.
»
Les ravins, les petits remparts, les anfractuosités
anguleuses et les monticules pointu«
du fond du bassin sont, lorsque la pente le
permet, couverts d, anib av ilie s et d’autres
arbustes ; des palmistes y croissent aussi.
Peu-à-peu les remparts du grand encaissement
se rapprochent dans le nord-est; alors 1»
bassin rétréci de ce côté cesse ,.et la rivière du
Mât commence à couler seule au fond d’un lit
semblable à celui des autres rivières ; elle y
■ forme beaucoup de petites sinuosités et des
bassins peu profonds a la vérité, mais qui, par
la pureté de leur eau agitée à la surface, paraissent
d’une couleur bleue obscure. Les côtés
de son encaissement composés de diverses couches
volcaniques, offrent assez souvent de véritables
brèches formées de fragmens de laves
basaltiques ou autres : ces fragmens ont conservé
les angles vifs des cassures, et sont agglu-
, tinés en une masse solide et continue par un ciment
assez compacte , sans que les parties
agglutinées cessent d’étre distinctes.
C’est du côté méridional de cet encaissement^
et â-peu-prés où cesse le grand bassin, ques’e- As
lève une belle montagne composée de deux ou -yendé-
trois pitons arrondis à leur cime, et qu onm
nomme morne de la riviere du M a t , ou du
B ra s -Pan on , parce qu’un ravin considérable
.nommé B ra s -P a n o n , et qui se jette dans la
rivière des Roches , prend sa source a sa base
orientale. Le morne, situe sur une pente deja
élevée, est boisé et sillonne par les eaux; sa
base baignée par la rivière, y forme un coude
absolument à pic; on distingue sur ce coude ,
au moyen des arbustes abattus qui en masquent
le cours, des cascades droites et parallèles d une
grande élévation.
J ’estime que la partie la plus haute du morne
peut avoir sept cents toises au-dessus du niveau
de la mer.
Depuis un autre coude ( 1 ) , séparé du morne
, par un bras (2) qui tombe en cascade dans la
rivière, jusqu’au lieu où le grand chemin la
. traverse, son encaissement diminue toujours
de hauteur, mais il est toujours composé de
couches de laves. Des roches considérables et
éparses remplissent le lit dans lequel le cours
(1) Le Cap Ârzule.
(2) Le Bras de Liane.