»—-— sous la forme la plus régulière : cette planter
•An X. o rn a -t jeg enVirons en si grande quantité, que
maire, j ’appelai ce lieu la plaine des osmondes. Une
fougère arborescente, qui croissait, autour de
notre camp et à la base du Pitop de Crac, était
d’une espèce nouvelle pour les botanistes ; ep
l ’examinant avec plus d’attention, je reconnus
qu’elle rentrait dans le genre cyatoea de Smith;
la hauteur de son tronc, la forme élégante de
son feuillage, et sur-tout la couleur, blanchâtre
de la partie inférieure de ses frondes , la
rendaient remarquable,(i ) : elle ombrageait un
ophyoglosse (2), un pteris que je n avais pas
(1) Cyatoea ( glauca ) frondibuS tripinnatis, foliolis
subtils glduçis , infimis, creriùto-dentatis ; stipite to-
mentoso. N.
■ La partie supérieure des frondés est d’un beau vert;
l ’inférieure a un aspect tomenteux, qui vient des écailles
glauques qui la couvrent. Toutes les grandes nervures
ou les côtes sont d ’ u n e couleur ferrugineuse et tomen^
teuses. 1
Les fructifications disposées à la base des folioles
contre la nervure , sont constituées par des globules
luisans et ferruginpiis-, qui excédent.rarement le nomr
bre de trois sur chaque foliole.
(2) Ôphyoglossum ( avalum ) Jr&nde avatâ, acutâ,
nervuris Iaxis. N.
Cette plapte p de grands rapports avec toutçs ses
Encore rencontré (1) , avec un arbuste qui va- ^ ^
-rie beaucoup pour la dimension de son feuil-
lage, et que je reconnus pour un ànasser (2). maire,
La plaine des Osmondes est comme un end
o s formé dans l’enclos du volcan: son ouverture
regarde la m e r, où la montée des Sueurs
et les pentes du Pays-Brûlé la terminent d’une
congénères ; mais 'elle en différé suffisamment pour
constituer Une espèce distincte.
D’une racine fibreuse et roussâtre, s’élèvent plusieurs
frondes longuement, pédiculées, ovoïdes, un peu
ajguës, d’un vert tendre, et qui en tout-n’ont guere
plus de quatre à sept pouces de long , sur un pouce et
demi à deux pouces de large. L ’épi paît à l’insertion
•dé lâ fronde sur lé pétiole. Il n’est pas beaucoup plus
long que la fronde;"1 •’
JCette plante diffère de Yophyoglosse vulgaire , en ce
que ses frondes sont plus aiguës ,-les épis moins longuement
pédicules., ; -et les nervures saut disposées en,
grand réseau trèsrtlâcfre.,- comme à^n&fpphyQglossf
réticulée, qui diffère de la, nôtre par sa forme en coeur.
' L ^ôpliybglosseyvoLde croît spr les rochers humides,
particuTiërement aü pied du Piton de Crac.
(1) Pteris ( biauritâ ) pinnis pinnatifiaWl infima
bipaid'àa.- L.
(2\ Anfassër ( Borfèohîca) foUis ovatis , obtusius-
biifôsJ, ‘dôrymbis lateraltbds. Latn. Ultistr. dés genres,
« h» :î;;