A n X
Brumaire
‘ nia.{ i ) , et trois autres fougères du genre v it-
' ia ria Ç 2).
quinze à vingt pouces, trés-droitesentières, ensiJ
formes, larges d’un pouce au plus.
Le stipe de ces frondes est aplati et noirâtre inférieur
ement. Yers là. moitié ou les deux tiers de la
longueur de ces frondes, on aperçoit sous un repli
particulier qui rétrécit cette partie supérieure de la
fougère, la fructification qui forme une belle ligne
d’un brun presque noir.
Des nervures simples , parallèles, et insérées obliquement
sur le stipe , s o n t très-sensibles en dessus des
feuilles. Celte plante croît sur les arbres pourris.
Le p te r is sco lo p ën d rin à diffère du L in g u à c e rv in a ,
f o l ï i é a cutis et a d oràs sommüàttimpUlverUlmt&é. Plum,
fil. -Tab. CXXX11, qui eût le p t ë r is laOceolata de
Linüé , parce que cette dernière n’est jamáis aussi
longue; que ses frondes n’ont, selon Plumier, aucunes
nervures sensibles, excepté la principale qui est renflée
à la base. D’ailleurs, l’espèce dé Linné a sa fructifu a-
tion couleur de châtaigne'; a ses bords un peu anguleux ,
e t croît sur les rochers humides de Saint-Domingue.
(1) C o s s in ia ( triphylla ) fo h is ternatis : subtits
tomenlosis y faligUs pblongis, obtuais ?.. Lam. Encyc.
Mét, die. n.° 1 . ( an spec, distincta à Cossiniâ pinnàtâ
? ) .
(2) 1. V it ta r ia ^ angustifrons ) frondibù<i s vm p lic if>
iiê'l integerrimis / an gu s tis s imè longis'simècjue lin e a -
M ü iïi& b îlibm . - -Mièb.-Flor. Bor. Am. Tí IP ; p . 261*.
4 ‘dette e s p è c e acquiert jusqu a cinq pieds de longueur;
Le jour tombait, quand nous arrivâmes Y 7 "x.
chez M. Delcy pour lequel M. Hubert de B
Monfleury nous avait donné une lettre de maire«
recommandation. M. Delcy venait, en se promenant
avec son fils , au-devant de nous. Son
habitation est située au milieu d’une épaisse
fo rê t, où la terre vierge conserve dans ses
productions cette liberté sauvage que la euh
elle croît sur les vieux arbres d’où elle pend par touffes.
2. Vittaria ( plantaginea ) f rondïbus lineari-lanceo-
latis, erectis. N.
Celte espèce n’acquiert guère plus d’un pied de longueur,
sur trois, quatre ou cinq lignes de largeur.
Quelquefois ses extrémités s’élargissent et deviennent
multifides.
Les frondes partent d’une souche dont les écailles
brunes.sont très-longues et serrées.
3. Vittaria ( isoetæfolia ) frondibus lineari-filifor-
jnibus , strictissimis , acutis. N.
Cette singulière plante est étroite dans toutes ses
parties -, elle croît sur les vieux arbres, d’où elle pend.
Sa racine est une petite souche dont les écailles brunâtres
sont très-longues et forment même quelquefois
à la base des frondes, comme un tomentum.
Les frondes ont j usqu’à dix-huit pouces de long , et
n’ont que très -rarement une ligne de largeur ; elles
sont très-aiguës et d’une consistance épaisse, ee -qut
les fait presque paraître carrées.