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d’autres endroits , le pteris o'&moTïdoïde (i) j
très-éhétif | le p a l y trio, commun (s) , le scìrpp
Û feu ille s d e flambé {3) et le lycopade voi—
sin, (4) préparaient déjà le sol à supporter
une végétatiomplûs composée^ èsserpès i.r r
v. l e i quelques trous de laves nous offrirent
une eau secourabJe,
Nous ne mîmes que très — peu de tems à
parcourir la coûtée de 1 787 : sa pente était
commode et nous présentait, la plupart du
teins des' échelons assez réguliers. Arrivés de
bonne heure au bord de la mer, nous nous
y reposâmes avec cette satisfaction qu’on
éprouve quand on vient de surmonter de
grands obstacles, et de réussir dans une chose
difficile.
Peu après l’attérissement formé par le courant
de laves' que nous venions de parcourir ,
on trouve au bord de la mer un escarpement
qui presènte un fait particulier, dans le genre
de celui que noiis avons observé à la cascade
de la rivière Sèôhe. Cet escarpement est formé
(1) Pteris osmundoïdes. N. chap. X I I I , p. Îto4k
( 2 ) Polytrichum commune. L in , Brid.
(3) Scirpus iridifolius. N. chap. X I, p. g4.
(4) Lycopodium affine* N. chap. X I I I , p. ao4.
de huit couches, stratifiées chacune de deux ~ ^ ■
pieds d’épaisseur environ ; elles sont scoriiiées
et rouges dans leur point de contact. Une fis- maire.,
eure horizontale sépare chacune de ces couches
en deux lits parallèles, à peu près égaux ; c est
près de cette fissure, et par conséquent au
centre de chaque l i t , que se trouvent les pores
.les plus gros : ces pores vont en diminuant de
nombre et de grandeur vers l’extérieur des
lit s , et disparaissent même dans la partie
rouge, ce qui est absolument contraire à 1 ordre
habituel qu’on observe dans les laves , dont la
partie inférieure est généralement compacte,
la mitoyenne poreuse, la superficielle spongieuse
et seorifiée.
Tout le long du rivage du B rû lé , où le
bord de la mer se recule sans cesse par l’effet
des fleuves de feu qui viennent y apporter en
détail l’intérieur de la montagne, la côte est
coupée à pic. Derrière l’envahissement des
coulées plus modernes, on distingue toujours
îe haut de l’escarpement de l ’ancienne rive,
quelquefois encore élevée d’une à trois toises,
et toujours perpendiculaire. Les coulées qui
reculent les bords de la m e r, semblent vouloir «
laisser des monumens de leur usurpation en
ne nous dérobant pas entièrement ses anhienne^