
 
		Ait  x   $ ue  Pon^ en a au-dessus.  Cette  chute  d’eau  
 Vendé-  a  six  à  dix pas  de  large;  elle  tombe  avec  
 iniàire.  majesté  dans un  grand  bassin,  dont  les  côtés  
 sont  voûtés  et  caverneux ;  les  roches  devant  
 lesquelles  elle  se  précipite,  sont  encore  des  
 prismes  basaltiques  (1). 
 Dans  les cassures  qui forment les différentes  
 cascades, dont est composée  la rivière des R o ches. 
  ,  il est aisé  de  voir que depuis  la  surface  
 du sol sur lequel est jeté le pont, jusqu’au fond  
 de  la grande  cascade,  c’e s t -à -d ire  au  lieu  le  
 plus  creux de la rivière, ce n’est  qu’une même  
 couche de laves que  les  eaux ont  divisée, et qui  
 a  plus de cent pieds d’épaisseur ;  sa  partie  supérieure  
 est  assez  continue  ;  un  peu  plus  bas  
 elle  se  fisse. Au  bord  des  eaux  du bassin où je  
 suis  descendu, nous avons  vu que ces fentes se  
 régularisaient  ;  enfin au  fond de  la rivière, au  
 hord  du bassin  inférieur derrière  la  cascade ,  
 et généralement par toute la  base  de la couche,  
 qui nous  occupe , on voit des prismes distincts,  
 de  la plus  grande  régularité,  souvent un  peu  
 obliques,  et qui  ont plus  l’air d’un ouvi'age  de  
 l’art que de la nature.  Ces prismes  sont de  vé- 
 (1)  Pl.  XXVII.  Cascade  delà  Rivière  des Roches,  
 prise  du  Bassin  inférieur. 
 ri tables  piliers  q u i,  de loin,  m’ont paru arti-  An  x  
 culés,  soutenant,  en manière  de  colonnes,  la v?I,dé-  
 partie  supérieure de  la coulee,  où 1 on ne vo itmi 
 que des ébauches. 
 Rien  n’est  plus  singulier  que l’effet du pont  
 jeté  sur  l’encaissement,  qui  ,  du  bassin  mitoyen, 
  paraissait  suspendu  au-devant  de nous,  
 et  former  avec  les  parois  de  la  fracture,  une  
 fenêtre  irrégulière dans laquelle  on  voyait  fuir  
 vers des monts  lointains  et  boisés,  la rivière,  
 se  resserrant  de  plus  en  plus  dans  des  bords 
 arides  et  anguleux. 
 Entre la rivière des Roches et  Saint-Benoît,  
 est la  pointe du Bourbier, qui  est peu saillante,  
 mais  un  peu élevée  au-dessus  du niveau de  la  
 mer:  elle  est  formée  par  une  couche  basaltique, 
   épaisse,  dont  la  substance  est  grise  et  
 compacte; la mer  la ruine  et lui arrache  tousles  
 jours des quartiers plus ou moins  volumineux,  
 dont on voit un amas au-devant,  et sur lequel les  
 flots  se brisent avec force : on ne distingue pas à  
 la base de la coulée, la moindre trace de prismes. 
 Il  n’y  avait  pas  de  /¿¿eus  sur  les  roches  
 de  la  pointe,  mais  j ’y  vis  quelques  coquilles. 
  Une  petite  p a t e lle ,{ î )   et  un  bel  o u r- 
 (i)  Patella  { granularis )  testa  dentatâ,  striis  ele