ment refroidir la ligne qui se trouve d™ s leur
point de contact : de là peut être
des Cafres la maigreur des et des
c a l u m e t s , si beaux par-tout ailleurs. A . _ •
Quand je rentrai au camp , et que je )e
un cou p -d ’oeil sur les plantes q u i l ’environnaient
, c’était tout-à-fait l’Europe. Aux végétaux
de nos climats que j’avais trouves pendant
la journée, se joignaient le caillelait hatard (l),
le pteris aqüitin (a), une patience (3) , et surtout
de beaux cerisiers chargés de fleurs. J eus
un véritable chagrin, quand je vis que, pour
augmenter natte camp , l ’on avait abattu, eu
mou absence:, l ’un dés plus beaux d’entre ces
arbres, qui gênait pour l'agrandissement
Nous em p lo y âm es'le-reste du. jour a parcourir
la plaine. L e long du ohemm étaient
t e poteaux[ presque- détruits et. plantés de
cent gaulettes en cent gaulettesf i l ;uous,fallut
plus d ’ u n e Jieure;,pour arriver au Marabou:
c’est le lieu ,.o ù le.plateau sur lequel nous
étions, c e s s a n t , le chemin descend PW un
g r a n d nombre, de sinuosités;, le long d’un
(i) Galium spurium. L.
f2) pteris aquilina. L*
Î3) Rumex acutus. L,
immense rempart presque droit, et Ouô l’on —
A k X nomme la grande montée de la plaine des
Palmistes. maire jj
L a plaine des Palmistes rappelle, dès qu’on
la voit, l’enclos du volcan. C’est un vaste
cirque entouré de tous côtés, excepté de celui
qui regarde la mer, par un mur à plomb demi-
circulaire , et qui a depuis deux cent cinquante
jusqu’à trois cents toises de hauteur
au-dessus de son niveau. On est étonné de
ne pas voir un vaste dôme dans le centre ;
car on ne peut douter , en jugeant par ana-
logie, que l ’enclos de la plaine n’ait été produit
par, un affaissement en tout pareil à celui
qui forma le Brûle et la base du volcan ; sans
doute, la montagne centrale a disparu par
quelque grand événement, qui demeurera toujours
ignoré. Un plateau assez égal la remplace
; on voit seulement au pied du Rempart
un ancien mamelon boisé, dans le genre des
pitons de la plaine des Cafres, et qui, de même
que le piton Faujas , était probablement un
soupirail du grand cône. Au reste, les catastrophes
physiques ont eu lieu ici à une époque
si reculée, que tout le sol de la plaine et les
remparts qui la circonscrivent, sont couverts
d’arbres et de verdure. L a rivière Sèche, qUj
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