A n X.
V endé-
miaire.
( 1 1 2 )
dans l’île dont il est question, est très-petit ,
moins dangereux que la guêpe , et dont la
piqûre se guérit toute seule, comme celle d’un
moustique.
Je profitai de mon séjour chez Hubert, pour
visiter la riviè re Sèche avec plus d’attention que
je n’avais pu le faire, depuis deux jours, dans
les différentes occasions où je l’avais traversée.
Outre les masses de lave basaltique dont
nous avons parlé, on y trouve d’énormes blocs
composés d’une lave noire , dure et poreuse ,
dispersée dans le lit avec des fragmens d’une
lave rougeâtre , spongieuse, et qui, étant plus
molle , a souffert par le frottement qui l’a réduite
en assez petits morceaux : ces morceaux
font feu au briquet d’une manière étonnante;
Au lieu où la traverse qui conduit chez M. Hubert
, coupe la rivière , on a , sur la gauche,
un précipice creusé par la chute des eaux, qui
le remplissent quand la rivière descend. Ce
précipice a la forme d’un bassin ? on peut y
descendre aisément par la partie inférieure ?
au lieu de la cascade, l’escarpement peut avoir
cinquante pieds de hauteur ? on y observe aisément
la structure du soi.
L a montagne que coupe la rivière Sèche, a été
créée par les éruptions volcaniques et par les
charrois
( l i s 5
fchairois des eaux pluviales. Le lit' le plus inférieur
que m’ofrfrr ait la base de la cascade pou- VAelifllàèjr
vait avoir au moins quinze pieds d’épaisseur 5miaire*
il était composé d’une lave basaltique dont la
pâte est aigre, grise, avec des endroits vitreux
dans la cassure. Une chose qui me parut d’abord
bien extraordinaire , mais dont par la
suite nous allons retrouver d’autres exemples ,
c ’est que dans la couche basaltique qui nous
occupe, c’est la partie supérieure qui est compacte?
la partie inférieure, au contraire, devient
poreuse, et enfin spongieuse , boursouflée
et rougeâtre.
Ce courant basaltique à coulé sur un lit dont
on découvre Une petite partie absolument composée
de galets ou de roches roulés presqu’ea
décomposition, et amalgamés par une terre qui*
comme celle de tout le pays, n’est qu’un détritus
de laves. M. Bouquet,,homme judicieux*
et parent d’Hubert, m’assura qu’en un lieu
semblable il avait dernièrement trouvé du charbon
dans le lit terreux..
Au-dessus, comme au-dessous de la lave basaltique
, on trouve une autre couche de galets
inégaux de fragmens divers de laves , le tout
réuni par de la terre. Cette couche peut avoir
«inq et sept pieds d’épaisseur ? une coulée
Ht »