iw-—— Plusieurs pitons assez considérables s’elevent
X* à sa surface dans une ligne à-peu-près parai-
S ï lèle au rempart du Yolcan et à celui qu’on
nomme de la plaine aux Sables où nous
étions arrivés. Dans ce point de vue , nulle
verdure n’égaie la plus affreuse monotonie de
teinte. Excepté les laves grisâtres et noires
du volcan, tout a absolument une couleur de
iabac d’Espagne foncé : cette nuance vient de
celle des débris qui couvrent la plaine ainsi
que les pitons qui s’y voient.
Quand nous fûmes descendus, nous reconnûmes
que le rempart dont la forme est à-peu-
près celle d’up croissant, a de deux à cinq
cents pieds d’élévation : il est la continuation
de la coupée du morne de Langevin qui tourne
et va se confondre avec le rempart de la riviere
de l ’Est. r f
Cette suite de remparts q u i changent plusieurs
fois de nom, sépare réellement l’île en
deu* parties, dans une ligne de sept lieues
de fleurs jaunes, parce qu’elle a une odeur balsamxque.
Quand on la découvrit, elle obtint une grande célébrité
qu’elle a perdue. Elle ne doit cependant pas être sans
propriétés, car toute la plante séçhée répand une
odeur aromatique.
«>nron, d c t , a e s t è -peu-prés --------
“ 1 1 »‘»O-t-st mi sud-ouest. “ '•
O" ne fait m,l doute, quand ôn considère Î X
ces lieux, que la partie occidentale et bien p C
pettte de l’île où nous sommes arrivés et où
" VOlt 6 TOlcan ’ n’aiÉ été séparée du réste
u pays par un affiussemenf qui siest op(sré
dans la petite partie. Il est tiè s-rqU q u ab le
qu’excepté le P * . de la fournaise actuelle" '
» e n , brûlante, les points 1 . , p,us' élevés de
S S f r 80,ent ‘ ° “ S plUS bas * * les points
rmttrophes e, Correspondaus qui appartiennent
a a partie don, il a élé séparé. Ce
partage dut avoir lieu d’un seul coup, et il
pë <ioute antérieur à la formation de
autre"ë " 3,1 qUi f élé produit Par un autre evenement semblable.
L e rempart de l a plaine des Sables, élevé
a onze cents toises au-dessus du niveau dé
I Océan , est composé de couches superposées
une lave basalüque compacte, dont le grain
est aigre et serré. Cette pâte contient quelques
pomts chrysolitiques, et forme en beaucoup
d eudrmts de superbes colonnades de prismes.
M. Patu de Rosemond a dessiné un dés angles
de ce rempart, où il a parfaitement saisi et
position des lits qui ieforiliu>f,et t’aspécf
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