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Vendémiaire.
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» température des corps exposés à Pair ; mai$
» ces autres-chatons devenaient chauds, cha-*
» cun à leur tour , lorsqu’ils avaient acquis
» l’état capable de développer en eux la cha-
» leur remarquable que nous leur avons ob-
» servée : cet état de chaleur sensible ne dur©
» que quelques heures.
» Nous avons renouvelé cette observation
» plusieurs années de suite , et le phénomène
» intéressant qu’elle nous fait connaître, s’est
» toujours rencontré le même. Nous nous pro-
» posons de mesurer, avec des thermomètres,
». le degré de chaleur qui se produit dans cette
» partie d’un végétal vivant.
» Nous en concluons que les végétaux ne
» sont pas véritablement prives, durant leur
» v ie , de chaleur propre ; mais que cette cha-
» le u r , qui dépend sans doute de leur action
» vitale , et qui prend apparemment divers
» degrés d’intensite, soit dans certaines de
» leurs parties, soit dans certaines époques da
» développement , est vraisemblablement si
» faible dans la plupart de ces etres, qu ell©
» échappe à nos facultés et à nos moyens da
» l’apercevoir. Il est vraisemblable , néan-
» moins, que beaucoup de plantes pourront
» encore présenter dès phenomenes de cettô
1 ïîaturej au moins dans les parties destinées à Aiî
» leur reproduction, lorsqu’on les examinera Vendé_
» dans leur plus grand état de perfection ou miaire.;
ir de développement, et qu’on y apportera.le
» soin et l’attention convenables. Enfin, nous
» ne doutons pas que les autres gouets et
» toutes les plantes de cette famille n’offrent
» le même fait dans les mêmes circonstances,
» quoique d’une manière plus ou moins mar-
» quée, selon l’épaissçur plus ou moins grande
» de leur chaton ».
Il paraît singulier que plusieurs savans qui
ont écrit, depuis la découverte de M. de L a -
mark sur la physiologie végétale, sur la ,g é nération
des plantes, ou sur l’irritabilité de
leurs parties sexuelles, aient à peine dit un
mot de cette découverte importante. Une chaleur
aussi forte dans les organes de la fructification
d’un végétal, méritait cependant la
plus grande attention. Peut-être cette chaleur
existe-t-elle dans les anthères de toutes les
plantes ; mais , ne s’y développant qu’en proportion
du volume de ces anthères, elle n’y
est pas sensible pour nous. Si l’on parvenait
à l’y découvrir, elle nous rendrait peut-être
raison du mouvement propre à certaines étamines
, de la manière dont s’opère l’érup