p, » «■“ Sensible. Ce Brûlé a couvert les embouchures
X' de ravines dont les eaux filtrent tpujours en
¿oeaire. dessôus ; c a r, le long du rivage, on voit en
plusieurs endroits 3 et jusqu’à dix pas de distance
dans la mer, sourdre de l’eau douce à!
travers l’eau salée, et le mélange en grand de
ces deux liquides imite, le long de la côte ,
l ’effet vaporeux d’une liqueur spiritueuse et
sucrée qu’on mêle avec de l’eau pure.
En empiétant ainsi sur l’Océan, les laves
en fusion, luttant contre les vagues , doivent
éprouver un refroidissement plus prompt dans
leur masse : il en résulte un retrait considérable
qui doit s’exercer dans tous les sens,
quand la coulée n’est pas très-épaisse. Comme
les vapeurs du sol humide, recouvert et violemment
chauffé , s’échappent promptement à
travers les crevasses de la coulée, le sol éprouve
nécessairement diminution, et le courant refroidi
qui le recouvre, s’affaisse par-tout où il
y a du vide entre lui et le terrain. Ces affais-
semens s’opèrent partiellement ou générale-«
ment. Dans ce dernier cas, ils sont en lignes
parallèles à la côte , où des fissures qui affectent
un peu la disposition de rayons, ert
iont les résultats.
L ’affaissement s’opère en ligne parallèle à
îa côte, lorsque le courant déjà diminué par ■ ■ ■■■«-
-, . , , , . , A n X . tin long trajet, n7apporte que ses dernieres
laves à la mer, parce que, le sol envahi n’étant maures
pas fort étendu, il ne se fait qu’une brisure
dans les matières qui le recouvrent, et cette
brisure a lieu au point de contact où ces matières
ont cessé de couler sur un terrain solide.
L ’affaissement s’opère en rayons, au contraire
, quand la masse de lave a considérablement
reculé le lit de la mer. Alors des
fractures proportionnées à la profondeur du
courant et à la quantité d’humidité qui se dégage
du sol inférieur, sont produites dans tous les
sens et séparent de grandes masses de laves, qui
s’affaissent de manière que les fractures qui les
circonscrivent, prennent un peu la disposition
de rayons qui s’échappent d’un point, lequel
demeure plus élevé, ou s’élève peut-être par
l’effet du mouvement dont il est le centre.
L a butte Hamilton a été formée de cette
dernière façon par de grands blocs de laves
qui prirent, en s’affaissant circulairement, une
position oblique. L ’angle de l’un de ces blocs
forme le point le plus élevé du monticule ; les
autres sont séparés par des crevasses sinueuses,
dont les contreforts et les rentrées se correspondent.
Sur les parois opposées de ces crevasses
, on reconnaît les mêmes alvéoles in