x plateau est coupé à pic du coté de la mer y
Bru au-dessus 4 e laquelle il est assez élevé; des
maire, galets inégaux de diverses matières volcaniques,
agglutinés par des débris de scories, de pouzzolanes
et par de la terre végétale, le composent
en entiçr : ce plateau a donc été formé’
par Faction des eaux pluviales. Une pointe à
gauche de la ravine, forme, à son embouchure
, une espèce de port, pette pointe était
pareille à celle que nous avions vue près du
brûlé du Baril ; les layes en étaient semblables
, avec des prismes plus ou moins
réguliers, qui continuaient jusqu’à la rivière
du Rempart, dont nous distinguionsl’embou-
cfeure depuis, le pert de Langevin.
On a profité d’un écartement spacieux pratiqué
par la nature, entre des rochers volca-r
niques, pour former un petit débarcadaire ,
à l’aide duquel on lance les pirogues à la mer;
ou les eu retire par le moyeu de deux pièces
mobiles , amarrées par un palan sur une
troisième pièce plus forte , que Fon peut
baisser, eu hissera volonté. Quelques petites
maisqns et des enceintes en pierre sèche, un
magasin , une vigie et des embarcations sur
un chantier, donnent déjà aux environs ü$£
air animé. L a nature s’y,.plié aiix efforts des?
t }
hommes que plusieurs plantes dé son d o -— r
maihe ont suivis jusque dans ces lieux. TelléS *
¿ont Valléluia comiculé (1), la tnolène blah - ¿ ¿ S
chè (2 ) et le plantain officinal (3) , probablement
originaires de l’Europe j lë schè±
hànthe (4) et lë capillaire de Montpellier (5)
croissaient aussi parmi les rochers du Voisinage.
Comme la pointe de Langeviri est l’e itré -
mite d’un Brûle dont la partie supérieure à
disparu sous üne coüch'e épaisse de térre Végétale
, on y reconnaît de ces accîdèns propres
aux céuîees de lâvës ; tel est ûn soupirail dans
le genre dtr Baril et dé ceux que noûs avons
déjà vus à la râvlnë Kriaisè. L é teins à ruiné
Füïi dès cotes de la Voûte qui le surmonte ;
et les flots s’y sont introduits. On distingué
du débarcâdâif e , la galerie couverte ; dont des
lavés hérissées d’àspérités forment les parois;
et par laquelle les vagues entrent en mugissant.
Pour peu qûè l’impulsion soit forte et
dans les gros tems, l’eau poussée avec viov
) cormcùlata, tî,
(2) Verbascum thapsus. L,
(<3) PtahlagÔ Ttieèm. L;
(4) Afiâbpogdn sciioejianïhus, t î
(5 ) d d ia jîèw n Capiilus P~èhêris% il* '