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L e litchis est originaire de là Chine où *
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Vendé ~cwly on en cultive plusieurs espèces, meil-r
“ ûaire. Iteurés encore que celles que nos colonies possèdent.
L ’arbre qui le produit, ne rapporte que
très-tard M. Hubert, qui l’a répandu dans le
Pays j» ne sachant pas que sa, crue était considérante,
avait planté trop près tes premiers
piedï»-qu’il cultiva ; rien n’est comparable à l’é-
Îegance d’uni arbre chargé de litchis. Ces fruits
viennent en panicules de dix à.trente, pendantes
pâr leur poids à l’extrémité de rameaux couverts
d’urt feuillage foncé ; chacun d’eux a la
grosseur d’une belle prune ;• leur écorce d’un
beau rouge est épaisse et couverte de pointes ;
elle renferme une pulpe pâte et d’une certaine
solidité qui a te goût du raisin muscat*; le noyau
est oblong, brun clair, po li, de la forme et de
la.gxosseur d’une olive.
Les litchis sont en maturité depuis tes premiers
jours de frimaire jusqu’à la. fin du mois
suivant* . . .
L a longane est une espèce de litchis, plus
petite', de la formé et du volume d’une noisette^
» sa pulpe est mince ; la couleur de la peau
est tannée.
thodique, n°. 1. Litchi Chinensis. Sonnerat. Voy. T. 2*
p .a 3o, t, 129, Scytatia, Goerta. p. 19 7 , t. 4a , £ 3*
Les amis des hommes, ceux qui travaillent An x>
au bien de leurs semblables , ont toujours les yendé-
1 1 miaire.i
uns pour les autres du respect et de la reconnaissance
' M. Hubert eii a donne une preuve
dans l’hommage qu’il a rendu à la mémoire de
M. Poivre, cet intendant éclairé qui a été si
utile à nos colonies orientales.
a M. Poivre, dit le savant Reynal (j ) , avait
» été révolté de cette avidité barbare avec la-
» quelle tes Hollandais s’étaient approprie te
)> commerce exclusif des épiceries ; il avait par-
» couru l’Asie en naturaliste et en philosophe ;
5) il profita de l ’autorité qui lui était confiée a
» l’Ile-de-France , pour faire chercher dans
)> tes moins fréquentées des Moluques, ce que
5) l’avarice avait si long-tems dérobé à l’activité.
)> L e succès couronnâtes travaux des naviga-
)) teurs hardis et intelligens, qui avaient ob-
5) tenu sa confiance. L e 27 juin 1770 il arriva a
)) l’Ile-de-France quatre cent cinquante plants
» de muscadiers et soixante-dix pieds de girofle;
fi dix mille muscades, ou germées , ou propres
» à germer, et une caisse de baies de girofle,
» dont plusieurs hors de terre. Deux ans après
(1) Hist. phil, T. I I , Livre IY .