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Vendémiaire.
bord de la mer, sur un attérissement qui peut
avoir trois-quarts de^lieue dans sa plus grande
lareeur. Cet attérissement est évidemment formé
o _
aux dépens des montagnes méridionales par les
torrens qui les sillonnent.
On rencontre d’abord, au sortir du quartier,
la rivière du Butor , formée par la réunion
des petits bras qui circulent dans le Brûlé de
Saint-Dénis , et sur ses limités orientales.
Vient ensuite la rivière des Citrons, dont
un bras est cette ravine des Patates à Durant,
qui a son origine à la base occidentale du
morne du même. norh, et dont nous avons
déjà parlé.
T o u t l’attérissemént que nous parcourûmes
est composé de pierres roulées, à peine: liées par
une végétationariaigre, éparseçà et là : quelques
lataniers (1) et le. vacoi réussissent à merveille
sur ce sol aride; on y rencontre des buissons
cYanone coeur de/boeuf (2), quelques.pieds
depervanche rose (3), dè bftsilià (4) ,des touffes
(îj. Le latanier est un palmier dont nous; parlerons
par la suite. ;
(2) Anona reticulata. Xi*^ ^ |gg
(3) Vinca rosea. L. , g» , . ; , ; ■ , S . t '
(4) An dèyrmmi basUicùm'L:, qui se serait échappé
des jardins pour se naturaliser.
de graminées / le qnarndSHt anguleux ( 1 ) , ~~~*
une - sygesbeche (s);, Ydchifanthe (3) , âVeé
une jolie comme liue à -fleu-rô jaunes-j-et assez miaire,
rare (4)_. ■ .
Le vacoi (5) , dont il est question* est un
.{¡Y) Jpomoea (angulatâ) faliigcordatisY'angulôtis^
Subfrilobis', pedunculis multifloris, folio lorigwrïbii&i
Lam. illùstr. des gen. n°..,2i 16. ;V
Cette plante qui se. trouve aussi dans la-rivière dâ
SainfrLenis et aux lieux: secs deflIe-déf-Fraadeq est
extrêmement hétérophylleJ Ses feuilles sont cordées^
bas bées y-jsagittées , trilobées, et même quelquefois
comme ■ treilées, et pareilles à celles de Yip'otneea pes
tigris-y L. Les fleurs aussi varient, et sont tantôt solitaires
, tantôt par paquets. à «3 ,
(2) Sygesbeckia orientalis. L .
(3) Aehiranthes aspera., L.
(4) Commelina Africana. L.
.(¿^ Pandanux ( utilis ) caulé arborée pyrantidata t
Tamis ternatis , dichotonvis 'yj'ruçtibùs rotundatis. Tf.
Cet arbre n’est nullement le pandanus odorntissm
mus , et c’est par erreur qu’à l’amicle baquoi odorant,
il pst ; dit •> *Hans-. 1 Lncyelopedie méthodique,, qu’oii
le cultiyie^ file - dfï-Fr,anqe, et qu’on l’y nomme
b iquoij etc.
Le vacoi utile est un arbre? qui acquiert de neuf! à
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