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V o y a g e a l a P l a i n e d e s S a b l e s p a r
d a P l a i n e d e s C a f r e s . i- ' • • ! •
P e n d a n t ma guérison je préparai tout ce
qu il me fallait pour la grande expédition des
Salazçs , montagne dont on regarde l’accès
comme d’une grande difficulté. Pexpédiai la,
veille de notre départ un noir, pour l ’autre,
côté de l’île , avec une lettre où j ’engageais
M. Hubert fils à nous venir joindre au pied
du piton de Villers, et à tout disposer pour être
de notre excursion. M. Déjean, de la rivière
d Abord, le fils de la personne qui nous avait
si bien reçus, voulut nous accompagner; ce
nouveau compagnon de voyage apportait beau-.
coup de connaissances, et un excellent gra-
phomètre.
Nous montâmes à cheval pour aller dîner
chez M. Nérac, riche habitant auquel nous
étions annoncés, et qui demeure environ à
une lieue du quartier, sur le chemin même
que nous devions tenir : nous ne menâmes
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