— îaires en limitent la circonférence. Dix fie
X» ce• s peti* tes pl-i aques sont a* -peu-prev s carretes j
ïnaire. les postérieures forment des pointes saillantes
et s’alongent en dentelures. Trois arêtes dorsales
caractérisent l’espèce dont il est question:
celle du milieu règne dans toute la longueur
de la carapace ; les deux latérales ne passent
- seulement que sur le milieu des trois premières
grandes plaques de chaque côté , et ne s’étendent
pas jusque sur les dernières. L a forme
assez plate de cet animal indique qu’il n’appartenait
pas à la section des tortues terrestres,
mais qu’il habitait les rivages de la mer ou
des torrens. On distingue, sur toute l’écaille
et dans chaque plaque, de légères stries qui
forment des figures polygones et à-peu-près
concentriques. L e plastron qui est formé par
onze plaques bordées d’un filet jaune châtain,
est de couleur puce tirant sur celle de chocolat:
pour la partie supérieure, elle avait été dégradée
de manière que je n’ai pu juger de sa
couleur. J ’ai dessiné cette espèce5 et, comme
il me paraît qu’elle n’a pas encore été décrite,
je l’appelai tortue tricarinée (1).
f i) Testudo ( tricarinata ) testâ ovato-oblongâ tri-
carinatâ , posticà obtusâ, decem dentatû, N. PI*
£ x x y u , % i.
Il y avait autrefois des .cerfs dans l’île de la
Réunion : ces cerfs étaient, à ce qu’on dit,
les mêmes que ceux qui existent à l’Ile-de-
France. Il y a huit ans qu’on en tua un près
de la ravine Blanche, dans le haut du quartier
de Saint-Pierre : je ne crois pas qu’on en ait
vu d’autres depuis.
Les taureaux et les génisses que M. de
Flaccourt avait envoyés de Madagascar en
1 64g et en i 654 , avaient beaucoup multiplié.
Il parait que , selon leur coutume infiniment
louable, les Portugais avaient laissé à Masca-
reigne , long-tems auparavant, des boeufs, des
chevaux, des cochons et des chèvres. Tous ces
animaux vécurent et se reproduisirent quelque
tems en liberté ; mais , par la suite, tous les
chevaux ont été réduits en domesticité les
cochons ont ete détruits, les chèvres n’ont
échappé qu’en petit nombre; aux. poursuites
des chasseurs , grâce à l’inaccessibilité des lieux
qu’elles habitent.
On m a raconte qu’il y a vingt—cinq ans
environ , on trouvait encore des boeufs dans-
les environs de Saint-Paul. Les . créoles creusaient
des trous carrés et profonds, qu’ils,
recouvraient de branchages y dans -les lieux
ces hoeufs avaient, habitude de passer y e t
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