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jljj x Pendant le reste du jo u r , le thermomètre
Vendé W s>es^ sou^enu & 33° et 32°. Le lendemain,
miaire. » après l’heure ordinaire du maximum de la
)) chaleur, le thermomètre était encore dë deux
» degres plus elevé que celui de comparaison.
» Des fleurs coupées trente heures avant
» leur développement ^ ’ouvrent avec lenteur;
» les spathes s’éloignent moitié moins des spa-
» dices, et la chaleur ne fait monter le ther-
» moinetre qu’a 250 tout au plus. En général,
» les spadices mutilés long-tems avant le dé-
» veloppement de leur chaleur, en donnent
» bien moins ; ils laissent échapper des parties
)> où on les coupe, une liqueur limpide, ce
» qui n’arrive pas lorsque la chaleur est dé—
» veloppée. Un spadice 11’éproüve de chaleur
3) qu’une fo is , et cette chaleur dure vingt-
» quatre heures.
» Les expériences qui suivent, ont été faites
33 dans les vues de connaître s’il était possible
» d’augmenter, de diminuer ou de suspendre
» la chaleur des fleurs de gouet. J ’ ai pensé que
» ces recherches pourraient intéresser les sa-
» vans qui pensent que la vie n’est qu’une
» faculté nécessaire , qui résulte de l’exercice
3> des organes.
» Avec un linge imbibé d’huile d’olive , j ’ai
». enduit un beau spadice avant le lever du an x*
» soleil ; mais, au moment où je lui trouvais Venaé-<
» une chaleur sensible, la chaleur disparut11113116*'
» presque subitement ; elle n’existait plus à
» l’heure habituelle du maximum ; e t, ayant
)i entretenu mon enduit pendant le reste du
» jour, le thermomètre d’expérience et celui de
» comparaison suivirent la même marche : du
» suif et de la graisse ont produit le même effet.
. 3) En plongeant dans l’eau froide des spa-
)> dices déjà chauds, la chaleur ne tarde pas
» à disparaître, et quand on les retire, elle re-
3) naît au bout de vingt-cinq ou trente minutes.
3) En mettant ainsi des spadices dans l’eau,
» avant le lever du soleil, et en ne les retirant
33 qu’à midi, la chaleur qui n’a point eu lieu
3) se développe, et à fait monter le thermo-
3) mètre à 37 0 et 38 0 en une demi-heure.
» En laissant les spadices douze heures dans
3) l’eau,ils élèvent encorele thermomètre, quand
>) on les en retire, à 28°, et quelquefois à 3o°.
» Il faut observer, dans cette expérience, i°.
33 que si l’on met les spadices dans l’eau après
3) l’heure du maximum de chaleur, ils sont
3> moins chauds quand on les ôte ; 2°. que s’il
» surnage quelqu’extrémité de spadices , cette
» partie surnageante n’éprouve point de sup"