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»□je (jjqçeshéroïnes guerrières dont j’ai pané
dans mon premier 'voyage. Elle montoit
très - bien un elle v a l, fusilloit hardimeut
les noschjjesin-an qqapd ils ; y enoient 8é
présenter, et,cou^oit> l'es.lions comiBÎe en
Europe, d’autres fèlmuds courent le chevreuil.
Je lui donnai quelques livrés dé
poudre et. la quantité de plomb nécessaire.
C’étoit - là po.ur elle un cadeau précieux $
et certes elle ne pouVok.eil faire qu’un bon
usage. di.i> U 3
Le colonel Gordon na’avoit quelquefois
parlé au Cap, d’un matelot nommé Sckoert-
makqr,> quG ayant déserté du service de
la Compagnie-, s’étoit rétiré dans le désert
et, vivoit actuellement chiez les Namaquois.
Çe fugitif, au rapport.de Gordon, qui l’a-
yoit connu dans ses voyages, étoit un très-
honnête homme ; et le colonel, dans l’espoir
que je pourrois en tirer quelques services
, m’avoit même fait remetti e une lettre
pour lu i , en même t.çms qu’il m’en
avoit envoyé une pour Klaus Baster. Je ne
me sentais, pour le moment, -aucun motif
bien pressant de voir Schojepmaker j , mais
la, lettre du colonel pouvyit, dans sa jsoiitude,
lui etre très-agréable j et en conséquence
je crus l ’obliger en la lui -porr
tant. :Ce n’étoit-là qu’une complaisance de
ma part ; et cependant bette -attention -devint
pour -moi une occasion de bonheur,
et me valut.tles services que j ’étois-bien loin
d’attendre.' >i:-t zsîùù. ->o
Sehoenmaker -, devant-être connu de la
veuve, -je demandai- à celle - ci quelques
renseignemens sur son comptev ; Elle me dit
qu’il vivoit actuellement k‘ douze lieues
par-delàda horde ^ ,et m’oiïrit de m’y iikire
conduire. J’acoeptaida proposition d’autant
plus volontiers, qüe pour arriver à'C©;marin
devenu -nomade ¡,41 me falloir traverser
une autre horde qui étoit un dé^iembïè-
menl de celle-ci., et dans laquelleda veuve
pou voit, par sa rdcomm andation, nie pro*
curer. un -bon aocue if. <"■ •
J y arrivai-en -cinq heures dp marche j
et eans- doute ; brt^v'é^b-prévènù^e' -ma
visite , -puisqu^-nion approche d e^chef vint
avec quelques1- >un s de ses getas' au ofi avant
de moi pour mé marquer ça sabliiiaet'ion et
me recevoir. fiors id’état cEentfeiidre èe èu’ii
me disoit et d’y répliquer , j’y répondis-,
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