
* if A ï it i q tr b ; 3 o5
En pareil Cas, lés Colons se servent de
chevilles de bois dont ils percent la peau
pour la tendre fortement j mais cette méthode
est vicieuse > car la peau se festonne et
par la suite j quand on veut Remployer, ces
appendices subsistent, même après qu’ellé
a été humectée dans l’e au , parce que ce
qui a été trop distendu ne se rappétisse jamais.
Quel que soit l ’adresse du naturaliste,
il ne peut plus, quand il la monte, remédier
à ces difficultés insurmontables j et
la peau bourée qu’il place ainsi dans son cabinet,
n’est plus qu’une peau informe > qui
ressemble toujours peu à l ’auimal qu’elle
représente.
Il me restoit à dessécher la peau de ma
giraffe, à consumer sa graisse et à détruire
éniin toutes les causés de fermentation qui
eussent pu la pourrir ou l ’endommager.
Dans Ce dessein j ’âvois ordonné de grands
feux afin d’avoir beaucoup de cendres. J’y
épandis ces cendres 3 ayant soin qu’elle en
fut couverte entièrement et d’une manière
égale. Elle resta dans cet état pendant toute
la nuit j et de peur que quelque hienne ne
vint, à la faveur des ténèbres, en dévorer
Tome I I . V