
moient du feu pour notre; cuisine. En parcourant
le terrain , ils v en oient de; découvrir
une source,. J’y iis porter-la peau afin
de la nettoyer du sang et des autres ordures
qui pou voient la souiller; puis j ’abandonnai
le corps deHanimal à mes affamés .
Klaas, toujours attentif, touj ours occupé
de moi, avoit, ayant eux, prélevé quelques
morceaux, qu’il rfi’apporta grillés et que je
trouvai exCellens. Il,mit aussi sur le brasier
les tibia. Leur moelle ,, blanche et .ferme
comme la graisse de. mouton, étoit vraiment
appétissante. Jamais je n’en avois vu
d’aussi belle, et je regrettois beaucoup de
n avoir pas .de pain, pour en faire des rôties.
J’en iis fondre au moins une certaine quantité,
dont je remplis la vessie delà giraiïëj et
par la suite cettfe provision me servit pendant
assez Ion g-teins à cuire des tranches
dé l’animal même. ; :
Apres le dmer, je me remis à l ’ouvrage.
Klaas avoit nettoyé, et applani, un espace
de terrain d’environ vingt pieds carrés. J’y
iis etendre la p eau, le poil en dessousq et,
dans cet état ,, on 1 assujettit sur ses bords
avec des grosses pierres. . . , , ; ,
En
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