
«iloigm'l.ima do la rivière > il devint plu,
rare. Enfin il manqua tout-ù-fait\ cl: ladl-
sette cl’herbag© fut même telle que je les
«i vus (011 aura peine à lo croire , et le fait
<-vst pourtant v r a i,) suisir avidement les
crottins quo reûdoient nos boeufs, et se
battre tous deux, pour se disputer ce rd-
«¿du excrémentiel d’une herbe digérée-
A cette seconde journée, nous fumes
obligés de faire, comme à la première, six
grandes lieues vers l ’ouest, et vînmes camper
près d’une source, qui, sortant du
pied de quelques roches, et ornée de verdure
le long de ses bords, présentait un
site très-agréable.
. A u moment où j ’y arrivai, un sécretaire
«toit occupé à y boire. Je le tuai d’un
coup de fusil, et de son nom, j ’appellai
la source, Fontaine du sécretaire.
Les Hollandois ont donné à cet oiseau
le nom de secretaris (sécretaire, ) à cause
de la touffe de plumes qu’il porte derrière
la tête; attendu, qu’en Hollande, les gens
de cabinet, quand ils sont interrompus
dans leurs écritures, passent leur plume
dans leurs cheveux derrière l ’oreille droite,
ce
* N A i ft t (J If t .
r;o qui huile un fieu la huppe de cet oiseau.
Bidflrm, pariant du sécretaire, dit qu'il
n’est connu a u Gap que depuis peu de teirw ;
et la preuve qu’il en donne, c ’est que Kol~
br;, ci; d’autres écrivains postérienrf à c&-
Jui-ci, n*en disent rien. L ’est iâ avancer
un fait faux, et vouloir le prouver par ua
autre fait aussi peu vrai que le premier.
Le sécretaire est connu dans les colonies,
et sous son nom de sceretaris1 e t tons
celui de slang-vreeter. C’e s t , sous cette
dernière dénomination , qu’en parle K o l-
be 5 et certes il le connoîasoit, au mcnn*
d après le rapport d’a u t fi, puisqu’il dmmp»
l ’énumération exacte de toutes les espèces
de nourritures qui sont à son usage.
Il est vrai que dans sa description il traduit
le mot hollandois slan^-^. O vreeter? Xpar le
mot fr an cois, p é lica n , et que par conséquent
il fait une seule espèce de deux espèces
bien différentes. Mais Kolbe n’était
point naturaliste ; et son ouvrage renferme
tant d’autres erreurs, qu’il seroit étonnant
de n’y pas trouver celle-ci.
J’ai été plus surpris, je l ’avoue, de voir
Tome I I . S