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core quelques-uns en vie, le repos nécessaire
pour se remettre de leurs fatigues*
Dans cette inaction forcée, il ne me res-
toit d’autre parti et d'autre ressource que
la chasse. Mes journées du lendemain et
du surlendemain furent donc employées h
a lle r , avec mon hôte et mon guide, chasser
dans les montagnes. Mais le soir dû
second jour j’éprouvai, je.l'avoué, un mouvement
de surprisebien agréable, lors-
qu’approchant duKraal, je vis flotter mon
pavillon près de la hutte qu’on m’avoit construite.
Mon chariot et mes gens y étoient
arrivés pendant le jour* A cette vu e , je
jettai un cri de joie involontaire^ et l’espérance,
depuis si long-tems bannie de mon
ame, y rentra enfin pour la première fois*
Je trouvai même treize boeufs et mes deux
chevaux en vie. C’étoient les seuls animaux
qui eussent, avec mes chèvres, échappés
à la mort.
Du reste, rla chasse ne me promettoit, dans
ces montagnes, ni de grands plaisirs., ni
des objets de collection bien précieux. Le
gibier y étoit infiniment rare j et je n’y vis
guère qu’une espèce particulière de gazelle,
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