
encore pour se garantir des vexations dé
leurs p’âtèns , qùi''déja plusieurs fois les
avoiént ’désarmés. Avec la même légéreté
que jè mVtois engagé pour l ’autre objet,
je promis de m’intéresser pour c e lu i-c i I
il èst vrai que ce dernier né m’ëxposoit pas
à tth mànque de foi; que si je u ’étois point
dans le cas de sollïêiter dé vive voix cótte
gràcé, j ’dvois la fabulté dé la demander par
éôrit, ét: qu’ en nié séparant de Klaas Bas-
t e i , je p’ouvois lui réjuettre' en main une
lettré dé recommandation pour M. Gordon
ét pour le'nouveau frsëàî.:“: ^ '
Eri attëiidant, je d o h u a fû la li orde dix
litres de poudré >fet clu jylomb én pfopor-
tiohJ et leur ïai^ai Jnrf fusil pour së dé-
fëïidrè ^ M a r i t i^abfteè dd ïfève • ce présent
lui fut
puis Ibiig-tems ëlldimànlquoit de muiiitiòns.
J en s 'aLcnaàüiï aèsflù'dividüs qui ïâ cómpo-
Soient quëïqüé 'cadeau particulier.; Eèls
fèmmes sur^-tôtit nè fuient pas oubliées •
ftiaisia soeur m’eiï dèniàiida un aûquel je
nèJ m’àttendoi’s pas.’Ì rb is jours âprès mon
àfrÎvéê à la horde , une'dé mes chiennes
avoit mis bas et üi’àvôit donné huit petits.
e n A f r i q u e ." 77
Moi, qui crois que la nature ne se trompe
jamais, et qü’une mère peut nourrir, quel-
qu’en soit le nombre, tous les animaux
qu’elle a portés, à moins que quelques circonstances
particulières ne la privent de
nourriture, j’avois laissé, ma chienne nourrir
tous les siens * Ils pouvoient par la suite
me devenir utifes et remplacer tant ceux
que j ’avois perdu , que ceux dont il étoit
possible que d’autres accidens me privassent
encore. La Mulâtresse alloit me quitter
; pour dernier témoignage d’amitié ,
elle me demanda un de mes jeunes chiens ;
et d’abord je. le lui refusai. Mais elle y mit
tant d’instances,_ elle me pressa tant, qu’il
fallut céder. Comment résister à la soeur de
deux hommes auxquels tous mes gens et
moi nous devions la vie î > zfltyk.
Le 10 août, je me mis. en marche. Mon
intention étoit de passer la nuit à Poes-kojp-
Heuvel; c’est ainsi que nous avions nommé
le lieu où avoient été tué les éléphaiis .Les
cadavres de ces animaux subsistoient encore
en partie. Mais soit la vue, soit l ’o deur
de ces corps, mes boeufs prirent l’é-
pouyante, et ils s’agitèrent tellement dans