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pour cela, abandonne r les formes simples et méthodiques
de l’histoire naturelle.
Cette étude de détail des familles humaines est n é cessaire,
quels que soient le système ou les divisions
que l’on adopte. Qu’on les nomme, races, variétés ou
espèces, elles doivent être soumises aux mêmes investigations.
Admettons même que l’espèce humaine
soit unique, que ces variétés soient dues aux influences
extérieures ; ces variétés sont alors susceptibles
de changer et de se multiplier à l’infini. Il sera donc
nécessaire de noter avec soin les divers types qui
existent, pour pouvoir un jour suivre dans leur route
les nouvelles dégénérescences qui auront nécessairemen
t lieu.
De quelle utilité ne sera pas pour l’histoire, pour la
linguistique et l’elîmographie, celte science zoologique
de rh omme , c’est-à-dire la connaissance exacte
et méthodique de tous les caractères qui distinguent,
séparent et liinilenl les nombreux peuples du globe!
Et quels précieux documents ces sciences ne tireront
elles pas d’une géographie qui, au lieu d'établir
des agglomérations politiques, des limites artificielles
qui changent et se modifient à chaque in s ta n t ,
montre ra les hommes réunis pa r des liens de parenté,
de consanguinité originaire , d ’espèce, origine
des nationalités.
Nous donnons donc cet essai de classification tout
sommaire, tout incomplet qu’il est, sans nous appesantir
sur les détails et les caraclères de plusieurs autres
races ou variétés peu connues.
Nous avons cherché seulement à poser quelques
principes qui pussent servir de point de départ pour
des recherches u ltérieures ; ce n est pour ainsi dire
qu’un plan qui devra être modifié par la marche et
les progrès que la science anthropologique ne peut
manquer de faire.