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miner; on p o u rra it dire qu’elle est in te rm éd iaire entr
e le rouge olivâtre et le rouge c u iv ré ; ils ont, en
général, les cheveux lo n g s, n o irs , lisses ou c ré p u s,
(nous avons vu u n vieillard à cheveux blancs). Ces
insulaires, d’u ne taille o rd in a irem en t au -d e ssu s d e '
la moyenne , sont m u s c n le u x , forts et bien constitu
é s ; q u e lq u e s-u n s sont g ra n d s , bien faits et fort
beaux hommes ; ils o n t les tra its rég u liers, le front
h a u t , les yeux v if s , v a rian t du gris au n o ir, le nez
bien d e s s in é , quoique p e u t- ê tr e u n peu large à sa
base. La bouche g ran d e , sans ê tre d isproportionné e,
et garnie de d en ts trè s-b lan ch e s. Les lobes des oreilles
p ercés d’une grande o u v e rtu re . Physionomie
douce et sp iritu elle . Barbe r a r e , q u ’ils laissent souvent
c ro ître .
« Leur peau est ornée de différents tatouages bleus,
quelquefois n o irs , d o n t la rég u la rité et l’élégance
sont des plus é to n n an te s. Les femmes sont tatouées
aux jambes et aux épaules. L eu r taille a tte in t
1"'624. Ils p o rten t des ponchos. ïam o ls est le nom
des chefs. »
Les de rn iè res îles Carolines, c’e s t- à -d ir e les plus
occidentales, sont les îles Couap e t Pelew, dont nous
eûmes occasion d’ex am in e r les h ab itan ts. En côtoyant
l’île C o u a p , à petite d is ta n c e , p lu sieu rs pirogues
chargées de n a tu re ls v in ren t au p rè s de nos navires ;
ils nous o ffrirent les mêmes tra its que ceux d’Hogoleu
, et nous p a ru re n t en tous points semblables.
Nous rem a rq u âm e s i c i , p o u r la p rem ière fois, l’u sage
du bétel. Leurs b ra s sont o rn és de gros bracelets
en c o q u ille s , o rn em en t em p ru n té à la race n o ire .
Plu sieu rs sont tatoués. Leu rs pirogues sont les mêmes
que dans les îles p récéd en tes.
Nous ajouterons ici quelques observations tirées
des jo u rn a u x des officiers. « Les h ab itan ts de Couap,
nous p a ru re n t re ssem b le r en liè rem en t a ceux d Ho—
goleu p o u r la taille et p o u r la couleur. Nous en observâmes
u n do n t le corps é ta it p re sq u ’en tiè rem en t
tato u é *. »
« Les pirogues nous rap p e la ien t celles des îles
Boug. Les hommes qui les m o n ta ien t offraient le
même type »
« Les n a tu re ls nous o n t p a ru ap p a rten ir à la
même famille que ceux d’Hogoleu. Quelques-uns
sont complètement n u s. Leurs b ra s sont o rn és de
gros bracelets en coquillages. Plusieurs sont tatoués.
Ils mâchent le bétel ®. »
Iles Peleiü. Une pirogue montée p a r trois n a tu re ls
accosta n o tre n a v ire ; ils p ré sen ta ien t plusieurs différences
avec les Carolins. Leur peau élait d’une
couleur plus s om b r e , d’u n b ru n rougeâtre. Leurs
cheveux é ta ien t, à la vérité, n o irs et lisses , mais in cultes
et flottants. Les tra its du visage étaient bien
ceux des Carolins, mais plus larges, plus a ccu sés,
plus laids en u n mot. Du reste, to u t ce que nous
avons vu d’eux les ra tta ch e au x Carolins ; ils étaient
tatoués. Leurs pirogues sont bien faites, voilées, et
1 Journal de M. le commandant Jacquinot ,
2 Journal de M. Dubouzet .
2 Journal de M- Roquemaurel.
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